Ca y est! Trailstore multiplie ses activités et se lance enfin pour dépasser les frontières du virtuel grâce à sa première édition du CONVIVIAL’TEST de TRAILSTORE… Grâce aux organisateurs de la 3ème édition de la nuit du prince noir de Camarsac, votre boutique virtuelle vous propose une après-midi pour tester tout le matériel que vous souhaiterez et dans les conditions réelles de pratique!
Un cadre magnifique pour tester du matériel de qualité et enfin pouvoir rencontrer celui qui se cache derrière votre boutique en ligne. De plus, pour clôturer cette après-midi qui s’annonce déjà belle et riche en échanges, vous pourrez en duo vous défier sur l’épreuve nocturne originale de l’ALSR de Camarsac.
Au menu de votre après-midi:
15h00: début des tests
18h00: échauffement commun pour la nuit du Prince Noir
19h00: départ de la nuit du Prince Noir, prévoyez vos lampes frontales ;-))) Vous pourrez tester Led Lencer…
Matériel que vous pourrez tester sur place:
– Ultraspire, Ultimate Direction, Scott, Led Lencer, Squeezy…
Si vous connaissez déjà votre boutique Trailstore via l’espace virtuel, ne manquez pas de venir nous rencontrer lors de nos différentes présences sur des épreuves bien « réelles« .
Venez partager vos expériences, venez échanger sur les produits et venez voir les différentes évolutions dont nous disposons dans notre boutique pour LA réussite de VOS objectifs.
Nous vous fixons déjà rendez-vous le 05 octobre à La Réole pour le trail de Garonne dont nous serons l’un des partenaires. Et nous y exposerons une partie de notre matériel sur l’espace Trailstore.
8 et 14km…
Deux courses vous sont proposées, 8 et 14km, version nature le long des bords de la Garonne. Petite info exclusive, cette année, on court dans l’autre sens 😉
Le RedBull Elements est une compétition par équipe de 4 qui associe un rameur, un traileur, un parapentiste et un vététiste. Au total 60 équipes avec un gros niveau. Pour citer deux nom en trail : Michel Lanne chez les hommes et Christelle Dewalle chez les femmes.
Au terme de presque 5 heures d’efforts, le team InStinct remporte avec 40 secondes d’avances ! une belle victoire sur une épreuve spectacle qui permet de condenser ces épreuves sur un même site
Je n’aurais jamais cru pouvoir choisir un titre pareil pour décrire la belle aventure que j’ai vécue ce dimanche 7 septembre 2014.
*Flashback*
Après environ 15 mois sans pouvoir courir pour cause d’hernie discale me déclenchant quelques sciatiques et après une excellente rééducation, j’ai repris la course à pied uniquement sur terrain souple en février 2014 à raison de séances qui ne duraient pas plus de 30′.
Alors je me suis lancée des défis pour cette année après cette période pénible mais riche en enseignements sur soi-même. J’avais la chance de pouvoir marcher malgré tout et j’y ai mis tout mon cœur et mes jambes en 2013. Ce qui m’a permis d’avoir un très bon foncier.
Lors d’une rando dans les Pyrénées j’ai croisé un traileur qui s’entraînait pour le GRP80 ; entre admiration et stupéfaction de le voir courir sur les sentiers que j’arpentais, ce fut comme un déclic.
Alors après avoir parcouru un 50km marche vallonné (où j’ai fini en courant) début mars 2014, un 40km boueux où j’ai couru la plupart du temps, un stage de reco de l’euskal trail où j’ai su ce que veut dire Mountain Trail et l’expression « dré dans le pentu » puis à nouveau un 50km marche parisien, j’avais décidé de me lancer ce dernier défi : prendre un dossard sur un trail montagneux assez exigeant (pour mon petit niveau).
Pourquoi ? Parce que je ne cours pas vite mais que j’arrive à gérer des heures de course comme me l’ont montré les épreuves ci-dessus.
Je suis de toutes façons à un âge où je n’ai pas envie de me cramer sur des distances courtes et mon état d’esprit n’est guère au chrono et au classement. Mon plaisir est ailleurs. Et un trail qui me permet de rester des heures dehors en pleine nature correspond mieux à ce que je veux vivre dorénavant.
*Mon plus grand défi de 2014*
Me voici donc inscrite pour le Trail du Sancy : le parcours de 34km avec 2300m de dénivelé positif. Je suis les conseils que je glane ici et là de trailers aguerris. Habitant Bordeaux, la recherche de côtes fut intensive (j’en ai trouvées !), je suis même allée une ou deux fois par mois m’entraîner sur la Rhune au pays basque.
En ajoutant quelques belles randos courses, seule, de 20 à 30km en moyenne montagne, mon été se passa agréablement alliant découverte de paysages somptueux et découverte de soi.
Alors ce trail du Sancy je l’ai abordé sereinement (même si la veille, les habitués m’ont dit à plusieurs reprises : vous faites le 34 ? Ha quand même ! ?). Je suis de nature rigoureuse même si je ne suis pas de plan et je pense avoir bien préparé mon équipement, mon alimentation et ma condition physique. Je crois que les 4 jours sans sport qui ont précédé la course furent bénéfiques.
Je n’ai pas ressenti de stress tellement j’étais sereine et même très heureuse de pouvoir être là et courir après cette année 2013 quelque peu douloureuse. J’étais aussi très impatiente de relever ce beau défi.
Toutefois, je n’avais aucune idée du temps que j’allais mettre – il y avait deux barrières horaires et un temps limite de 9h. C’était la première fois que je participais et je n’avais aucune référence.
Alors je suis partie lentement car j’avais décidé au vu du profil qu’il fallait que je m’économise jusqu’à 19ème km. Dés le départ, un nombre important de trailers m’ont dépassée et puis sont arrivées les premières côtes et j’ai décidé de marcher : il fallait pouvoir tenir encore 7-8h.
Mais finalement de plus en plus de personnes se sont mises à marcher. Je me rappelle alors les paroles d’un ami qui m’avait dit que le trail (en montagne) c’était de la rando rapide. J’ai utilisé mes bâtons et ayant fait de la marche nordique pendant l’année 2013 cela m’a très bien servie. Genoux et quadris soulagés, rythme régulier dans les pentes. D’ailleurs j’ai vu de nombreux trailers avec des bâtons.
Et puis enfin ce que j’ai le plus apprécié c’est de pouvoir prendre des photos, de profiter du paysage … Beaucoup de participants faisaient de même. On a même le temps d’échanger quelques mots. Cool !
La dernière difficulté est l’ascension du puy de Sancy. Et finalement mon entraînement sur la Rhune m’a bien servi car la partie sommitale de cette dernière est vraiment plus difficile que le Puy de Sancy.
Enfin, le trail se termine par 8km de descente. La première partie reste très délicate avec des cailloux qui roulent sous les pieds mais ensuite quel plaisir de courir sur les derniers km ! Pouvoir doubler quelques cuisses en bois hum ! je savourais (merci encore le départ lent et les bâtons). La dernière partie était en forêt, vraiment agréable et puis quelques centaines de mètres avant l’arrivée j’aperçois Stéphanie du blog Baskets aux pieds qui m’encourage. Ça fait vraiment plaisir !
Arrivée avec du public et en musique ! Superbe ambiance. Je ne suis pas épuisée, plutôt en forme et si satisfaite d’avoir vécu cette belle aventure sans aucun pépin physique ni technique.
Organisation au top, gentillesse des bénévoles et excellente bière bio en goodies.
6h41 dont 30′ de pause photo 🙂 avec le plaisir de les partager le soir venu.
Ce n’est sans doute pas une grosse performante mais pour moi c’est quasi un exploit !
Oui j’aurais pu aller plus vite et moins m’attarder mais est-ce si essentiel que cela ?
Cette première expérience du trail en montagne avec dossard est très concluante et me donne envie de continuer et de découvrir plein d’autres endroits, avec ou sans dossard, pour le sentiment de liberté que cela procure.
Encore bien des défis à relever.
Je connais ma chance désormais de pouvoir le faire, et cela sans douleur.
Je n’oublierai jamais que sans mes sciatiques : pas d’entraînement par la marche, pas de rééducation complète, pas de course sur sentiers de randonnée…
Comme l’a écrit Nathalie Mauclair que j’aime beaucoup : la vie nous réserve parfois d’étranges surprises.
Compte Rendu de course de Valérie sur le Trail du Sancy 2014
Il y a deux choses fondamentales qui opposent traileurs et randonneurs !
La première c’est la vitesse évidemment. Pour un même itinéraire le traileur va aller jusqu’à deux fois plus vite. Cette première distinction entraîne la deuxième : le matériel. Plus léger, le traileur ne s’encombre pas du même fond de sac que le randonneur. Exit le « saucisson pinard », le couteau Suisse, le poncho, la boussole, la trousse à pharmacie réglementaire, la polaire de trois kilos, les crèmes solaires, etc … Dans le sac du traileur on retrouve le sifflet, la couverture de survie, le téléphone portable, la cape de pluie ultra technique et légère ainsi que les vivres, constitués de barres ou de gels énergétiques. Le traileur joue sur sa rapidité et sa dextérité pour rejoindre rapidement le fond de la vallée lorsque le temps se gâte.
Les points communs entre les deux protagonistes sont beaucoup plus nombreux. Un randonneur m’a demandé un jour pourquoi je courais en montagne ? Probablement pour les mêmes raisons que lui marchait en montagne : pour la beauté des paysages, le côté grandiose, les animaux, les fleurs, l’émotion que suscite la découverte d’un lac, d’un sommet, et aussi pour se reconnecter avec la nature, s’évader l’esprit, entretenir son corps … Un autre point commun et pas des moindres est l’itinéraire que nous partageons. Un partage qui doit se faire dans le respect mutuel, bien évidemment.
L’avantage que le traileur possède est qu’il peut partir plus tard et profiter ainsi de la montagne à l’état brut. Par exemple, une de mes meilleures sorties qui restera gravée à jamais dans ma mémoire, fut de courir sur les crêtes du mont Charvet à Pralognan-la-Vanoise dont vous trouverez le topo ici même. Quelle émotion de courir seul sur ces crêtes, lorsque seules les fins de journée offrent une luminosité incroyable et que les animaux sortent le bout de leur nez ! Evoluer ainsi, tel un Killian Jornet, me fait prendre conscience que je fais partie intégrante de ce décor. Et des décors il en existe quelques-uns.
Le site Internet www.eskapad.info en possède plus de 180 Topos Guides Gratuitset cela ne cesse d’augmenter chaque mois. Sur leur descriptif seule la durée proposée devient erronée pour le traileur. A chacun de la réécrire ….
Avec cette interview décalée, vous allez pouvoir découvrir l’auteur de trois romans qui ont un lien direct avec votre pratique quotidienne… Des lectures à avoir lors de vos longs déplacements vers les sommets ou tout simplement dans votre bibliothèque…
Albert ou la quête d’un marathonien
» Sept fois à terre, huit fois debout » le proverbe shinto est certainement la devise d’Albert, coureur de fond en quête d’absolu. Après une enfance malheureuse, marquée par un père violent, il découvre la liberté par delà les doutes et le dépassement de soi. Au travers des mots, chacun retrouvera son propre cheminement vers sa propre vérité. »
La course de lumière
» Courir, courir… Au rythme de cette épreuve hallucinante qu’est l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, Alain Bustin nous questionne sur notre propre cheminement. Est-ce le résultat ou la quête qui importe ? Le but ou le chemin ? À quoi bon souffrir ? Et qu’est-ce que l’échec ? Qu’est-ce que l’amour ? Ici, pas de réponse à l’emporte-pièce, mais un questionnement sous-jacent qui mène le lecteur à apprécier la richesse de chaque moment de vie. Un roman original et profond ancré dans le cadre prestigieux des Alpes où un père et son fils apprennent à se connaître et renouent une relation distendue. «
Courir un autre regard
» Avec ce recueil de nouvelles, Alain Bustin nous apporte un autre regard sur la course et sur la quête de l’authentique. Huit histoires magnifiques, illustrées par Gilles Molinier, nous emmènent en image et en musique vers nos propres défis. Ici, l’affrontement du quotidien sublimé par l’éblouissement musical des saisons. Là, les moments de solitude réconfortés par le vent et la mer. Ailleurs, les foulées vers ceux qui ne sont plus, les rencontres insolites, l’attrait des sommets, la communion avec la nature, celle-là même qui nous transcende et nous procure l’énergie du partage de vie. Le tout compose une suite de textes enchanteurs, nous donne l’envie de courir dans les pas d’Albert, de le suivre dans ses courses et sa soif de bonheur simple. Par ces rencontres, toutes plus étranges les unes que les autres, Alain Bustin rejoint son auteur de cœur, Antoine de Saint Exupéry : ″ On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ″.
Alors voilà, Alain Bustin, je le connais bien, je le connais très bien. Mon envie de vous le présenter via le blog est grande car plus qu’un ultra-runner et plus qu’un écrivain, Alain est un homme avec un gros cœur ! Alain, c’est le genre de personnage qui pourrait être un guide, un gourou, un tuteur voire un second père. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai mordu à ce sport ingrat qu’est la course à pied. C’est également grâce à lui que j’ai appris à autant aimer la montagne et c’est certainement grâce à lui que j’ai aimé jumeler les deux. Vous savez cette idée complètement dingue de courir en montagne… A l’époque, je me rappelle de cette discussion avec Alain, cela devait être en 2007, à une période ou le « trail » connaissait un premier boum.
Lui, il connaissait et pratiquait déjà la course en montagne et la terrible épreuve de Sierre-Zinal. Il avait alors été interviewé en 2003 pour un article du magazine Tempo runner. Dans cet article, les propos tenus à l’égard de ce genre de coureur étaient simples et se résumaient à ceci, « des fous » ! Alain, comme tant d’autres, s’est engouffré dans cette folie et a franchi les étapes avec réussite. Courses sur route, marathons, courses de montagne, trails et ultra-trails dans le monde entier. L’armoire à souvenirs, médailles et titres de finishers se trouvant à l’entrée de son appartement namurois en Belgique me fait de l’œil à chaque fois que j’y vais pour boire un bon Orval. Ces moments sont trop rares mais c’est ainsi et comme Alain aime le dire, il n’y a pas d’amis mais uniquement des moments d’amitié…
Je vous propose donc de décapsuler un bon Orval au retour de votre séance et de découvrir l’interview décalée d’Alain Bustin. Ecrivain, coureur et homme de cœur pour qui le mot plaisir est la base de tout…
Un peu sur l’homme que tu es:
Alain, quelles sont tes mensurations ? SuisLilliputien comme dans le voyage de Gulliver : 165cm pour 58kg ☺
Comme dans les bons vieux cours d’histoire-géographie, en quelques points, peux-tu nous retracer les éléments importants de ton chemin de vie ? Pour faire simple, comme la pub Krys : Avant mon psy, il y avait Alain Bustin… mais ça, c’était avant !
Lequel de ces points soulignerais-tu à trois reprises car à retenir ou à refaire ? Alain Bustin a dû accueillir Alain Bustin, tu imagines le chemin ☺
A cet instant, que fais-tu en répondant à cette interview ? Je me concentre ☺
Musicalement, qu’aurais-tu écouté ou qu’écoutes-tu en répondant à cette interview ? Sigur Rós évidement même si pour le moment j’adore écouter Stromae
Lorsque tu as fini de répondre à mes petites questions, que vas-tu faire ? Peut-être me servir un Orval où m’offrir un carré de chocolat noir, j’hésite ? Mais dans les deux cas, je suis raisonnable ☺
Si tu prends un livre après tout ceci, il sera ? Pour le moment, je lis Marathonien des sables comme je vais y participer en 2015, faut moralement me préparer…
Si tu devais prendre une gourmandise en répondant à cette interview, ce serait ? Chocolaaaaat noir 70% où olives noires et tomates séchées avec des grissinis
Ta plus grande fierté d’homme ? C’est de ne pas en avoir personnellement même si…
Un peu de trail:
Le look et l’attirail du trailer, plutôt barda de gadgets ou barda très utile ? A chacun son chemin, sa liberté… mais tu peux acheter tout ce que tu veux,ce n’est pas pour cela que tu iras vite comme kilian Jornet !
Tu es plutôt coureur maxi-tout ou mini-rien ? Maxi léger car priorité à la sécurité en montagne.
Quelles sont les choses essentielles que tu emportes lorsque tu voyages en trailer ? Un ou deux guides sur l’endroit et je fais surtout attention de ne rien oublier de mon matériel ☹
Quelle est LA technologie trail dont tu ne peux plus te passer ? Les bâtons car avec l’âge faut m’économiser surtout dans les descentes. Le cardio aussi car j’aime monter vite et cela peut servir comme rappel à l’ordre !
S’il te restait une course à faire avant ta réincarnation en aigle, elle serait ? Le Tor des géants.
Ta plus belle sortie avec vue sur les Drus, au printemps, en été, en automne ou en hiver? Peu importe, c’est toujours magique même si je préfère l’automne.
Dans ta belle armoire blanche, tu ne dois sortir que trois souvenirs ou médailles, lesquels et pourquoi? Elles sont si proches les unes des autres qu’elles souhaitent rester toutes dans l’armoire ☺
En dehors du rituel d’après-course qui est de boire un Orval en tant que finisher, quels sont tes rituels d’avant et pendant la course? Avant, j’aime étaler mon matériel obligatoire pour une dernière vérification. Pendant, je n’en ai pas, je m’adapte à l’humeur de l’instant.
Ta plus belle séance d’entraînement, elle se déroule comment? Très longue sortie de 6h sans réfléchir, juste le plaisir de courir libre dans la montagne avec le sac plein de sandwichs.
Un peu de littérature:
Dans la langue française, qu’est ce qui te dérange le plus? Rien !
Quelles sont les choses essentielles que tu emportes lorsque tu voyages en écrivain? Mon ordinateur car je l’utilise pour écrire et aussi deux carnets ou je note des « trucs » et aussi un dictaphone.
Ta plus belle séance de lecture de livre, elle se déroule comment? Le plus souvent le soir, dans mon lit, avant de dormir. Dans le train, l’avion.
Quelle est LA technologie d’écrivain dont tu ne peux plus te passer? L’ordinateur, c’est ma machine à écrire !
Emportes-tu toujours avec toi le mouton? A bien réfléchir, c’est peut-être lui qui m’emporte…
Lors de tes séances de dédicace, écris-tu toujours le même texte ou trouves-tu toujours quelque chose de particulier à y écrire? Je personnalise même si … j’abuse parfois d’une phrase qui est : venir au monde, c’est recevoir une histoire !
Je sais que tu débordes d’anecdotes, raconte en nous une qui s’est déroulée lors d’une séance de dédicace… A tournai, pendant la foire du livre, une vieille dame a qui je voulais « vendre » mon livre et qui me dit après 20 minutes : Mooosieur, vous savez, je ne lis pas mais comme il pleut dehors, je suis rentrée ici car mon chien a froid ☺ Bonne journée … ou alors dédicacer un seul livre pendant toute la journée alors que juste à côté de moi, une fille de fans attendent la précieuse dédicace d’Amélie Nothomb ☹
Ces deux romans et ces nouvelles, réalité ou fiction? Attention je te connais très bien 😉 Il y a toujours un peu de soi dans l’écriture. Parfois un peu, parfois beaucoup… Albert et moi, il est vrai que nous avons pas mal de points communs mais cela reste un personnage de romans où de nouvelles parfois fantastiques. Tout le charme est là.
J’ai parcouru avec toi, un grand nombre des lieux que tu racontes, sauf un, Orval. Peux-tu le décrire dans la version cinéma que tu veux, horreur, drame, romantique, thriller, action… Un lieu magique où circulent des ondes existentielles pleines de sérénité et de mystère. Un univers, des images que je vois bien dans un film de Stanley Kubrick.
Merci Alain pour cette chouette interview et à très bientôt sur les sentiers…
Vous pouvez suivre l’actualité d’Alain Bustin et retrouver les détails de tous les ouvrages de ce grand Monsieur sur :
Il y a de nombreuses années déjà, j’ avais utilisé les gels de la marque Squeezy sur les bons conseils de mon ami et guide (pour ne pas dire coach) Alain Bustin. Si j’ai bons souvenirs, ils étaient déjà dans une emballage souple et léger sur la longueur. A l’époque le look était « agressif » avec un requin ouvrant grand la bouche… Exactement comme ceci:
A cette époque, je me rappelle de gels, au goût coca , très fluides et extrêmement faciles à avaler. Il me fallait à peine boire de l’eau pour bien les assimiler. Leur emballage était tellement pratique que je glissais les gels directement sous l’élastique de mon short et de mon slip. Comme quoi ils étaient déjà précurseurs dans leur domaine car très peu de choses ont changé…
h2:Les 80kils du GRP sous Squeezy !
C’est donc grâce à trailstore.fr que j’ai pu renouer contact avec la marque allemande. Après être passé chez les « leaders » français (Over…. et Fen…. pour ne pas les citer), ce retour aux sources m’a été d’une grande aide dans la réussite de mon objectif annuel. Et pour cause! Quelles différences de qualité dans les produits!!! Bien que je fabrique, depuis un certain temps maintenant, moi-même ma crème déjeuner, voici tout ce que j’ai pu utiliser sur mon GRP...(mettre la recette en bas avec ta source)
h2:Energy Drink :
La poudre classique pour vous accompagner sur le long. L’intérêt de celle-ci outre les classiques éléments essentiels à votre performance, c’est le taux d’acidité zéro. Super facile à digérer et à assimiler, elle ne produit aucun maux de ventre! Mon petit truc en plus, préparez à l’avance vos mélanges et sur les zones de ravitaillement, il n’y a plus qu’à remplir les bidons ou la poche à eau;-) En plus, elle est garantie sans éléments artificiels,sans lactose et sans gluten…
Squeezy Gel Citron :
Le gel classique pour lequel Squeezy n’a pas perdu des ses nombreuses années d’expérience. Comme les deux gels suivants (coca et tomate), le classique citron possède un goût sobre, peu prononcé et pourtant bien goûteux. De plus, on peut retrouver toutes les mêmes qualités qu’auparavant. Ils sont faciles à avaler et très fluides. En résumé, on ne doit pas les mâcher comme un chewing-gum pendant 5kilomètres et il ne faut pas vider la moitié de son bidon ou de sa poche à eau pour le faire passer. Personnellement, une petite gorgée d’eau suffisait à faire passer le gel. Concernant les emballages, ce sont toujours les mêmes. Ils s’ouvrent relativement facilement et se placent aisément dans votre poche poubelle.
Squeezy gel Citron
Squeezy Gel Tomate :
Le petit gel idéal sur l’ultra… Bien que je me sois fortement ravitaillé en salé sur les zones de ravitaillement grâce aux grands classiques comme le saucisson, le jambon, le fromage, les tucs et le potage, je dois avoué avoir utilisé un gel tomate à un moment où j’avais juste envie de varier mon apport en gel. C’est juste une question de goût mais ce petit gel tomate passe tout seul, entre le ketchup et la sauce tomate concentrée… C’est étrange à définir mais c’est à essayer ;-)))
Squezzy Gel Tomate
Squeezy Gel Coca :
Avant l’ascension du Pic du midi (30ème) et au départ de Tournaboup (51ème), le formidable petit coup de pied au c** qui fait du bien. Je m’en gardais un pour un éventuel gros coup de moins bien mais fort heureusement, ce moment de mou n’est jamais arrivé…
Squeezy Energy Super Gel
Energy Fruit Gum :
L’indispensable pour les masseurs de bonbons… Il n’y a pas de mal à se faire du bien!!! Ces bonbons j’en ai mangé tout le long, et si je dois avouer également m’être avalé quelques Haribos au sommet du Pic du Midi, mes gommes Squeezy ont été salvatrices pour un concurrent qui commençait à être dans le gaz 😉 Faciles à emporter et très faciles à manger, ils vous feront beaucoup de bien physiquement et mentalement…
Presque 5 ans que je n’étais pas retourné sur un ultra très ultra. Depuis mon abandon à mi-course à l’UTMB 2009… Cette année, pour diverses raisons et motivations personnelles, je m’étais fixé de boucler correctement le GRP dans sa version courte de 80kils et près de 5000m de D+.
Après une bonne dizaine de jours dans ce très joli et agréable petit village de Vielle-Aure, le jour j approche à grand pas. L’année sportive a été catastrophique. Blessé durant tout l’hiver et une saison de cross amputée, j’arrivais au printemps avec un manque flagrant de « caisse ». Au début de l’été, vers la mi-juin, rebelote, je tire trop sur mes Trabucco usagées et je me blesse sous le talon. Rien de bon pour la suite mais fin juillet, je me présente quand même à cette superbe course qu’est le Gran Trail Aneto Posets à Bénasque. Verdict, un abandon aux alentours du 40em kil…
La suite ce n’est qu’un peu de vélo et zéro de course à pied de manière à essayer de me soigner et partir le samedi matin à 05h00 au moins douloureux pour les 80kils. La suite, c’est 80kils de plaisir et de grand bonheur…
03h30 :
Le réveil sonne. Je me lève sans trop de difficultés et entame le rituel classique. Les choses se déroulent sans soucis et dans un ordre involontairement défini. Comme lors de chaque compétition importante. Je ne suis pas trop stressé, je suis même zen et je n’ai même pas besoin du passage classique au petit coin. Je retrouve David, mon copain belge qui vit sa première fois. Laurent, lui, a dormi dans sa voiture. Je sais qu’il est déjà au point et après un bonjour furtif, il nous devance pour rejoindre la ligne de départ. Je ne le reverrai pas…
05h00 :
Sur le petit pont de Vielle-Aure, le feu d’artifice illumine temporairement le ciel bouché par cette masse nuageuse qui ne nous quittera pas durant les 3 premières heures de course. Les départs sont toujours magiques et à chaque départ nouveau, mon tout premier, celui des Templiers à Nant en 2007, me revient à l’esprit. Il fût le plus beau et ne sera jamais détrôné.
05h05 :
C’est parti, les fauves sont lâchés en pleine nature. On est environ 1200 et je sais qu’à l’arrivée, il n’en restera plus ou moins qu’un sur deux. C’est comme cela on le sait mais je suis confiant. Je démarre très lentement, très loin dans le peloton. C’est rare mais la route est longue. Je perds David assez rapidement sous les nuages épais et cette fine pluie. Dès les premières pentes il fait déjà chaud. Je remonte, je trouve mon rythme de croisière jusqu’au sommet du Pic du midi. Là-haut je prends un gros coup, je ne suis pas au mieux. Je suis même dans le gaz. Du coup je ne traîne pas et j’enchaîne sur cette très longue descente. Je remarque très vite que mon coup de moins bien était du à l’altitude. Bon je dois avouer que les Haribo apportés par mon assistance personnelle m’ont bel et bien redonné le moral ! Merci à ma maman, ma chérie et Max pour cette superbe aide à la réussite de ce projet.
Après cette terrible descente, on en est au 50ème. Je sais que si je repars la, je serai finisher. Je prends le temps à Tournaboup, je me change, me ravitaille complètement. je suis frais pour entamer ces 30 derniers. Tout est de grande beauté, il fait beau depuis 8h00 du matin et la traversée de cette fantastique réserve naturelle du Néouvielle. Les décors sont somptueux, faits de laquets et de lacs. Par moments, je me sens « ailleurs », je suis transporté, c’est excellent! J’avais oublié ces sensations d’ultra effort et d’ultra runner. Les kils défilent et à mon allure, cela va trop vite… Un dernier ravito et j’entame cette horrible dernière descente, sur les pistes de ski, raide ! Ca tape dans les genoux et les cuisses. Là, à cet instant, ça fait mal. Mais très rapidement, je retrouve un endroit où je peux délier. Même après 75 kils, cela fait du bien. A cet instant, je ne sais pas encore qu’il me reste 8kils mais ce n’est pas grave, j’y vais à fond, c’est trop bien… Je profite car je sais que mon objectif sera atteint et qu’en plus, il y aura une petite prime horaire et de classement.
Sur le tapis rouge, je retrouve mon assistance, je suis heureux, cette réussite est surtout la leur…
Convaincu par ce modèle en ayant parcouru plus de 140 km avec (Cantal et Grand Raid des Pyrénnées). L’amorti en descente diminue très fortement la casse musculaire
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Avec du retard, je voulais revenir en image grâce à la belle vidéo de Sport+.
J’incite tout le monde à aller courir sur les différents formats proposer dans ces beaux paysages qui offrent des vues époustouflantes. Un accueil très sympa avec des bénévoles aux petits soins (merci à Charly). Un briefing de pro par toute l’équipe.