Il y a quelques mois je terminais ma transition LFR en candidat libre… La transition a, indéniablement porté ses fruits puisque à ce jour, je comptabilise de plus en plus de sorties en fonction de la motivation. En effet si ma terrible blessure ( que je ne souhaite à personne ) ne m’oblige plus à annuler des séances, et me permet d’entrevoir de nouveaux objectifs, la motivation vient quelques fois perturber ce programme de reprise. Après un an et demi d’arrêt, le niveau est en effet descendu bien bas et les claques sportives en compétitions sont inévitables!
Niveau technique, il me semble avoir terriblement progressé sur ma foulée même si lors de certaines séances, des douleurs aux mollets apparaissent toujours après 35-40’. Surtout lorsque je cours sur le tarmac avec des Altra Impulse en drop zéro. Lors de sorties trail, avec des Salming et un drop de 5, ces douleurs sont moindres ou apparaissent plus tard. Ce qui est étrange, c’est que sur cross, avec des pointes à un drop de zéro, voir négatif, ces douleurs n’apparaissent pas malgré le fait de patauger dans la boue durant 40’… Etrange donc mais je remets cela sur une technique sensiblement améliorable!
Il me faudrait donc une bonne séance en présence de Solarberg Séhel! Et grâce à Run Store, ce sera chose faite ce we! Je mets beaucoup d’espoir sur cette soirée théorique et surtout sur les ateliers pratiques durant lesquels j’espère obtenir les réponses à mes dernières interrogations. Notamment sur cette « fameuse » ouverture de hanche.
Je vous conseille donc de me rejoindre à cette soirée et ces ateliers. Nous ne pouvons en ressortir que plus riche pour notre pratique au quotidien…
En lisant des échanges sur les réseaux sociaux à ce sujet je me suis dit qu’il fallait que j’en termine avec cet article que j’avais commencé il y a quelques temps et surtout que j’avais promis à Mr Trailstore depuis longtemps.
Toujours plus de revues de course à pied !
Les revues sur la course à pied sont nombreuses et j’ai l’impression que cela ne cesse de croître. A tel point que leur nombre va bientôt pouvoir rivaliser avec les revues de programme tv. Mais je pense que la première conséquence de cette prolifération est que le coureur boude ce type de revue car il ne sait plus où donner de la tête. Il y en a trop, elles se ressemblent toutes. Leur contenu est souvent peu original et leurs noms rivalisent avec la médiocrité.
Pour ma part j’ai fait mon choix. J’ai laissé de coté les revues de course à pied route pour les raisons suivantes :
Elles proposent tous les mois les mêmes plans d’entrainements : et moi je n’ai pas de plan d’entrainement !
Les photos de bitumes donnent franchement moins envie que des photos de montagnes : le bitume je le pratique tous les jours alors je sais à quoi ça ressemble
Les reporting des courses des autres coureurs…ben ça ne m’intéresse pas forcément en fait
Alors je me dirige naturellement vers les revues de trail, voir de sport outdoor. Dans ce rayon, il y a quelques exemplaires qui se distinguent et que je vous recommande de lire :
Nature Trail
On commence par Nature Trail : une revue 100% nature comme le dit son slogan, jusque dans l’impression, respectueuse de l’environnement. Ben oui quoi, on ne peut pas se revendiquer revue nature et être imprimée sur du papier glacé polluant ! Au niveau du contenu, pas question de mettre en avant des plans d’entraînement. Ici on parle des femmes, des hommes, des courses et des environnements qui composent le trail. Il y a quelques conseils par ci par là, toujours judicieux, des tests matériels réalisés par des coureurs lambda ou plus expérimentés. Et il y a de belles photos qui font rêver. Le petit plus que j’apprécie : les parcours trails proposés à la fin de la revue qui donnent des idées et qui concerne une grande variété de lieux en France (des régions plates aux régions montagneuses).
Spirit Outdoor
Ensuite il y a Spirit Outdoor, une revue qui se fait plus rare, elle ne paraît que deux fois par an. Mais quand on l’a entre les mains, c’est que du bonheur. Comme son nom l’indique, elle est dédiée à l’outdoor en général. Ca ne parle donc pas que de trail mais une bonne place lui est dédiée. Ne cherchez pas de plans, de reporting de courses, de test matériel…ici c’est que du texte, pour mon plus grand plaisir ! Des portraits de sportifs, des extraits de livres, des voyages, de la montagne, de l’escalade, bref des courts récits écrits à la manière d’un roman qui le temps d’un instant nous évadent et nous extraient de notre quotidien.
Enfin, parmi mes autres lectures il y a aussi les mensuels Wider dédié aussi au sport outdoor dans lequel on peut lire la plume de Sylvain Bazin, gage de qualité, et Carnets d’aventures , qui évoquera peut-être moins de choses aux coureurs pur sang mais pour ma part ça me fait rêver et ça me donne des idées de projets que ce soit à pied ou à vélo !
Carnets d’Aventures
Wider
Il y a donc dans les kiosques, de quoi trouver son bonheur. Certains coureurs n’y trouveront toujours aucun intérêt préférant courir plutôt que lire des textes qui parlent de courses à pied. Pour ma part c’est important, ça fait partie de la passion et puis la lecture et la course à pied ont un point commun : l’ouverture sur le monde, l’une par l’esprit et l’autre par le corps.
Aujourd’hui dimanche, je me suis lancé dans une toute nouvelle course. Elle se nomme Grand Trail. Une course grand format : 24,5 x 3,1 x 30,5 cm et 320 pages. Une longue traversée dans l’univers du trail qui préfigure des heures voir des jours pour la boucler.
Durant la première partie, j’ai traversé l’ile de la Réunion du sud au nord, je me suis frotté au massif du Piton des Neiges, j’ai admiré le cirque de Mafate depuis le Maïdo. J’ai découvert la Hong Kong 100 et pris plaisir à courir au bord de la mer. J’ai réalisé la richesse naturelle de la Nouvelle-Zélande sur le parcours de la Tarawera.
Trois épreuves qui m’ont aussi donné l’occasion de jouer des coudes avec Kilian Jornet et Emilie Forsberg, de faire la connaissance d’Antoine Guillon et d’Anna Frost.
Je laisse passer la nuit. Je reprends mon parcours dès le lendemain matin. Je suis sur les terres volcaniques des îles Canaries, sur les chemins de la Transgrancanaria. Rien que ce nom préfigure les difficultés que l’on peut rencontrer sur cette course mais le lever de soleil sur le plateau du Roque Nublo en vaut la chandelle.
C’est une course de rêve que je vis en ce moment. Et j’ai encore des heures et des jours avant d’atteindre les dernières pages.
Il me reste à découvrir le Marathon des Sables, l’Ultra-Trail Australia, le Lavaredo Ultra Trail, la Western States, la Hardrock 100, l’Eiger Ultra Trail, l’UTMB, l’Ultra-Trail Harricana du Canada et l’Ultra Trail Mont Fuji.
Il me reste aussi à affronter dans un combat d’homme à homme le géant lituanien Gedminas Grinius, à défier Scott Jurek, à tirer la barbe d’Anton Kupricka, à m’inspirer de la sagesse de Dawa Sherpa, à blaguer avec Sébastien Chaigneau, à partager un verre de vin avec François d’Haene. Et puis je ferai plus ample connaissance avec Laurence Klein, Ryan Sandes, Stephanie Howe, Iker Karrera, Florent Bouguin et Thomas Lorblanchet.
Nous pourrons aussi philosopher sur le trail, plus qu’un sport, une façon d’être, un art de vivre, des valeurs simples et riches à la fois : humilité et respect.
Mais j’ai le temps pour tout ça et surtout je compte bien le prendre car ce magnifique ouvrage est à l’image des plus belles courses : on veut profiter de chaque minute passée.
Je ne suis pas du tout un adepte des réseaux sociaux et plus du tout un assidu de la rédaction longue et parfois inutile du blog. Du coup, il est parfois bon de ne pas s’étaler, de ne pas brasser du vent pour rien.
Quand je vois tout l’étalage fait sur FB, je recule de plus en plus de tout cela, j’ai une aversion croissante pour toutes ces choses.
Ce recul permet de prendre l’air, de mieux s’écouter… Et franchement, ce n’est pas plus mal…
Du coup, voici les S9 à S12 pour la transition conseillée par Solarberg Séhel dans son livre Light Feet Running. De petits changements progressifs vers un temps en chaussure light et foulée légère de 100%. Pour rappel, en S8: 50 à 60% du temps hebdomadaire.
Maître Gebre à la démonstration…
S9: 50 à 50%
S10: 60 à 70%
S11: 80%
S12: 100%
Pour le reste, toujours intégrer de la musculation spécifique LFR, de la course pieds nus à l’occasion, de la proprioception… Tout cela en plus du bagage technique normalement acquis: pose de pied, posture, cadence et bras!
En ce qui me concerne, je suis actuellement (16 décembre) en S12. La chose certaine c’est que ma transition va encore durer. C’est à ce jour une évidence, une transition c’est long, très long et bien plus long que ce qu’écrit le livre. Il faut s’écouter et je sais maintenant qu’il me faudra bien plus de temps. Peut-être même le double…
S’il est évident que j’ai progressé dans ma posture, ma cadence, mon travail de bras, les douleurs aux mollets sont encore bien présentes. mais elles s’estompent petit à petit.
Si en S9 je ressens encore des douleurs aux mollets dès la 15éme minute de mes sorties, en ce moment en S12, celles-ci apparaissent après 30′. Il y a donc progrès et c’est de cette analyse que je sais que je serai encore en transition longtemps après ma dernière S12. Je pense d’ailleurs enchaîner sur le plan de transition inov8. Il faut donc que je fasse de la souplesse générale et surtout orientée running comme le conseille Mr. Dubois…
Au niveau des chaussures, je suis pleinement satisfait de mes SALMING de drop 4. Dynamiques, ressenti naturel de foulée et du sol, ce modèle trail est top pour moi. Même si elles manquent un peu de mordant dans les parties boueuses et glissantes, il me faudra un jour les tester en milieu montagnard. J’ai également reçu un chouette cadeau, merci à ma chérie 😉 et je transite maintenant entre les SALMING et les ALTRA IMPULSE. Une nouvelle transition donc entre 4 et 0 drop.
Attention! je sais qu’il est très tentant de chausser directement vos nouvelles montures pour votre sortie qui suit directement l’achat mais il convient également d’y aller progressivement dans l’intégration de vos nouvelles compagnes.
D’abord les porter en intérieur durant 2-3 jours, quelque petits jogs la S1, et allonger en S2 et S3. Je me permets de rappeler qu’il est également excellent de varier au maximum vos chaussures et vos surfaces. Il faut de la rotation et de la variation maximale… Sinon vous risquez, comme moi, l’arrêt longue durée et les stands pendant plus d’un an. Je m’en suis sorti et je confirme, c’et mieux de pouvoir courir 😉
Ce qui est évident, c’est que les ALTRA sont d’un confort incomparable mais je vous ferai un retour plus complet prochainement. Même si il y en a déjà des tonnes sur le net 😉
Sur ce, n’hésitez pas si vous avez des remarques ou des questions, bonne transition à tous et surtout, soyez à l’écoute de votre corps et de vos sensations…
Tout d’abord, permettez-moi de revenir sur quelques petits points importants de mes articles. J’ai eu quelques retours me demandant si c’était moi qui postais sur le minimalisme…
Comme je le mentionnais dans mon article de présentation vers le LFR, je ne poste pas sur le minimalisme mais sur un retour aux bases de la technique de course. Comme le mentionne très bien Solarberg Séhel dans son livre! Je ne poste donc pas en faveur du minimalisme ou contre le maximalisme, je poste juste mes étapes de transition vers une foulée économique et non destructrice de mon corps et de mon âme. Cela fait longtemps que je cours, près d’un an et demi que j’ai été blessé et je veux encore courir longtemps, très longtemps! A l’image de mon modèle, très personnel je vous l’accorde, papi Bubu!
Alors voilà, j’apprécie retravailler ma foulée, ma technique de course, mes appuis au sol et y faire attention mais je ne courrai jamais en sandales HUARACHES. J’ai lu et j’ai énormément apprécié le livre Born To Run, j’attends le film avec impatience mais force est de constater que je ne basculerai pas dans cette extrême. Parlons donc davantage de foulée que du matériel utilisé. Même s’il est clairement mentionné le passage d’une chaussure à haut drop vers une chaussure souple a drop réduit, il est tout à fait possible d’avoir une foulée média-pied avec une chaussure « normale ». Après c’est juste une question de ressenti et de sensations…
La semaine 8 du plan de transition est donc en tous points similaire à la S7. Si ce n’est le temps passé en chaussures légères qui bascule à 40 ou 50% du temps hebdomadaire. De mon côté, trois belles séances pour cette semaine même si je dois avouer avoir ressenti de nouveaux avertissements au niveau de mon talon droit. pas à l’effort mais après ma course de dimanche dernier et avoir fait « l’idiot » avec Laurent. Un avertissement donc que je prends au sérieux et qui me fait reprendre ma ligne de conduite en augmentation progressive et toutes mes sorties en endurance.
J’ai de nouveaux bien mal aux mollets lors de mes sorties et ça c’est vraiment pas positif. J’ai pourtant l’impression de faire tout au mieux, de m’appliquer mais rien n’y fait. Les douleurs sont vraiment présentes. Y compris lors de ma dernière sortie dominicale complète en chaussures souples et légères. Ce matin, j’ai également une petite douleur sur le tibia gauche. je continue mais je ne sais que penser…
Alors voilà, place à la S9 ou l’on passe à 50 ou 60% du temps en chaussures souples et légères.
Parties en week-end avec mon amie Valérie, nous avons eu l’occasion de tester le matériel prêté par Laurent. Matériel testé et approuvé:
sac Ultraspire Astral 4L conçu pour nous les femmes 😉
sac adaptable pour des courses de format court et jusqu’à 50 kms sinon plus avec une flasque de 500 ml non fournie.
Sur l’arrière du sac une poche principale dont une petite poche intérieure avec fermeture pour y mettre les clés ou de la monnaie.On peut y mettre:couverture survie,membrane,tee-shirt et gants…+ une poche en supplément pour y loger une frontale ou casquette…
l’emplacement de la poche à eau est séparée de la poche intérieure.
A l’avant du sac se trouve 4 poches:2 pochettes et 2 petites sur les bretelles…super pratique 😉
Les sangles latérales permettent un bon ajustement de réglages à toute morphologie.
on peut mettre une poche à eau de 1 ou 2L
Mes impressions:
Sac léger,confortable et très pratique que j’utiliserai pour mes prochaines courses : trail des Ruthénes(55kms), trail des Citadelles ( 69 kms)
RDV en 2016 avec nos ambassadeurs! Car l’aventure 2015 fût riche mais…
Compte-rendu de nos compères du nord:
Une fois n’est pas coutume. La preuve :
Une fois en novembre il fait doux comme au printemps.
Une fois pour le Sparnatrail il ne pleut pas les 10 jours qui précédent la course.
Cette fois au Sparnatrail on est inscrit pour le « long ».
Pour une fois en cette fin de saison Cédrik et moi, on se retrouve pour partager une course.
Alors c’est parti pour 57 kms. On est sur nos terres, sur nos chemins d’entrainement, dans nos bois, nos vignes et nos coteaux. Partout des visages familiers. Pas de surprise, on connait tout le parcours même si on ne l’a encore jamais bouclé en une fois.
La météo annoncée ensoleillée ne tient pas tout à fait ses promesses mais tenu Trail Store de sortie, cuissard et manches courtes siglés de la bête à corne, Inov8 à tous les pieds, sac Trail Vest Camp sur le dos, on est prêt. Ne manque qu’un rayon de soleil.
A vrai dire on est plus prêts que préparés. Mais, on est chez nous, ça va le faire. 7h45 c’est le départ, près de 1000 coureurs s ‘élancent avenue de Champagne à Epernay. Moët et Chandon, Pol Roger, Mercier, De Castellanne, Boizel, Perrier Jouët… Le Champagne ce sera pour l’arrivée mais déjà on se délecte de l’architecture des « Maisons de Champagne» classés au patrimoine mondial de L’UNESCO.
On poursuit par les coteaux. En haut de la première montée qui nous conduit à Hautvillers, berceau du Champagne, le soleil nimbe les collines d’une lumière poétique et quasi surréaliste. On est passé au dessus de la brume et au dessous des trouées dans les nuages. C’est la vallée de la Marne version Cinémascope. J’adore.
Pour moi tout l’esprit du traiest là : un chemin pour parcourir la nature, une belle vue et un pote pour partager.
Ensuite ça se corse, les kms s’enchainent et en haut de la deuxième grosse montée, les difficultés apparaissent, oppressent et deviennent obsédantes. Le rythme baisse la foulée est plus courte et moins légère. J’ai un tendon qui chatouille et Cédrik se frotte la hanche. On frôle la vitesse d’un bon marcheur ! De petits groupes nous double en discutant, nous on souffre.
Au 27ème km je prends l’initiative et propose de jeter l’éponge. Cédrik est contre. Par principe. On se fait doubler par ceux du 16 km partis en cours de parcours. Des mobylettes à la place des jambes ! C’est beau à voir mais ça entame le moral.
500 m plus loin on retrouve un copain parti avec nous et qui avait pris de l’avance. Il est dans le dur. On l’accompagne dans la troisième grosse montée et on repart devant lui.
La petite graine germe. Au 28ème on se reparle. Sur le plat on est mieux. Pas top mais mieux. Qu’est ce qu’on fait ? Toujours pas décidés mais puisqu’on est chez nous, un coup de fil et on peut se faire récupérer n’importe où sur le parcours. Au 30 ème c’est la bifurcation des deux parcours (33 et 57) Je me sens un peu mieux et ne veut pas forcer Cédrik à arrêter. Je propose qu’on s’arrête 10mn, qu’on mange et boive et qu’on décide ensuite mais la décision de Cédrik est sans appel, on finit sur le 33 c’est raisonnable. Je suis bien de son avis et même soulagé pour tout dire. Il restaient 27 km et à ce rythme on en aurait eu pour au moins 3h30. C’est un jour sans. On abandonne nos puces électronique et une croix rouge barre désormais nos dossards.
Une copine sur le 16 km est juste derrière nous, décomposée, on l’attend et on l’accompagne. On lui regonfle le moral et on lui offre à boire, elle retrouve le sourire et donne tout pour finir. Heureux d’avoir pu l’aider, on a finalement une belle fin de course. Partager, on en a déjà parler non ?
L’an prochain on fera du Sparnatrail un objectif, on ne prendra pas l’épreuve à la légère et on évitera les ampoules qui se sont avérées pour Cédrik les oiseaux de malheur de ce dimanche.
Une fois n’est pas coutume, on n’est pas allés au bout. Une fois n’est pas coutume.
Et puis un merci spécial à Séverine, la compagne de Cédrik qui nous suit sur les courses, nous offre son sourire de loin en loin au fil des chemins et rapporte des photos sympas
.
On reviendra l’an prochain et on ouvrira le Champagne à votre santé.
Il m’aura fallu un long moment avant de me mettre en réflexion sur ma propre pratique de la course à pied. Cette vidéo m’a fait me poser beaucoup de questions, énormément de questions.
Selon Solarberg Séhel, la semaine 7 du plan de transition vers le LFR se compose comme ceci:
musculation: si possible. C’est probablement une grosse erreur mais je ne m’y met toujours pas. La volonté reviendra mais la je ne trouve pas le temps de le faire ni de m’y mettre et puis le plaisir de recourir est tellement immense que je consacre mon temps aux séances de course.
course pieds nus: si volonté et si pas de gêne particulière. Ca bien entendu, je le fais toujours! C’est un réel plaisir cette course pieds nus environ 10 à 12′ par séance, un vrai bonheur!
proprioception: si possible. Idem que pour musculation même si je monte de temps en temps sur ma slackline pour en faire un tout petit peu il me faudrait faire des exercices plus simples car sur la slack, je débute…
pose pied en aplomb du bassin: oui
posture: oui,
cadence: oui,
bras actifs: oui,
foulée complète LFR. Et bien pour ces éléments techniques, c’est encore la grosse interrogation. Par moments, j’ai vraiment l’impression d’être bien calé, posé et placé et à d’autres, j’ai l’impression de n’avoir jamais couru de ma vie, d’être totalement comme un pantin. Notamment sur ma course du dimanche mais j’y reviendrai plus tard. Il me faut absolument repasser par la case technique de course, au moins 10′ par séance!!!
port de chaussures légères: 30 à 40% du temps hebdomadaire. Ca oui! Et ça c’est bien aussi. De plus, je dois avouer supporter de moins en moins les drop 12mm. Pour moi les NB 860V5. Je ne me sens plus bien dedans, comme sur des hauts talons, une sensation d’inconfort… Je repasse du coup plus souvent en trabucco et en SALMING surtout. Les sensations les plus agréables étant encore et toujours pieds nus…
Au final, une chouette semaine avec une très belle s3 et une dizaine de minutes pieds nus à 14 à l’heure 😉 Le pied de retrouver des sensations! Et enfin, en s4, un retour dans les pelotons à l’occasion de la course caritative Run For Him pour Movember… Cela faisait longtemps et qu’est ce que cela fait plaisir 😉 Mais qu’est ce que j’ai été mauvais sur la mise en place de la technique…
On voit que la pose va encore se faire talon sur les derniers mètres de cette course. Cependant, je peux vous certifier que c’est bien moins pire que ce que c’était avant. A mi-chemin le chemin est encore long mais je suis sur le bon je crois. Il y a encore du boulot…
Après un an et demi de blessures, une année d’arrêt complet, la différence avec mon compère est flagrante. Complètement écrasé, dominé, avachi, cuit… La route est encore longue mais remettre un dossard après tout ce temps, quel bonheur!
Allez place à la S8 et un petit lien de vidéo très intéressant pour celles et ceux qui ont des enfants… Agissons bien dès le départ…
PS: vous noterez le conseil adulte et le modèle présenté, INOV8!
En effet, du très rapide cette semaine 6 qui s’est étalée brièvement du 26 octobre au 1er novembre. Brièvement car durant cette semaine, je n’ai pas été très assidu…
Mais pour introduire cette S6, je vous laisse découvrir cette vidéo très intéressante…
Je vous recommande d’ailleurs vivement ce site excessivement riche!
En semaine 6, on garde les mêmes bonnes habitudes de la S5 si ce n’est qu’on double le temps hebdomadaire en chaussures légères. On passe donc de 10 à 20-25% du temps hebdomadaire.
Ma semaine fût très courte car je n’ai eu le temps d’effectuer que deux sorties d’environ 50′ portant ainsi mon temp de course avec mes chaussures légères à 10 à 12′.
Les sensations sont bonnes mais je sens les mollets qui travaillent beaucoup de trop. J’ai bien pris note des petits conseils d’autres lecteurs et personnes en transition. Je me suis donc attelé à effectuer quelques exercices techniques pour améliorer cette poulaine et cette ouverture de hanche mais rien n’y fait…
Tout d’abord, on passe à 7′ de course pieds nus sur les séances. Ensuite, suivant les conseils de Solarberg Séhel, on passe à 10% de temps sur les chaussures à drop réduit.
Au final donc sur 4 séances de 50′ environ, je trotte 7′ pieds nus et 5′ en SALMING T1 à drop de 5mm. De ce côté là, pas de grands bouleversements et je m’applique à faire attention à tous les autres points habituels. Par contre, dans mon organisation personnelle, je ne trouve toujours pas le temps ( ou l’envie ou la motivation ) de me mettre à la musculation, ni aux étirements. Je réalise par contre de temps à autre, quelques exercices de proprioception.
Le plus gros changement réside donc au fait que je dois me concentrer sur une composante technique, l’extension de hanche… Et aïe, c’est là que cela devient complexe.
Je n’y arrive pas et toute la semaine, lors de chaque sortie, j’ai ressenti de fortes contractures aux mollets! Ca, ça craint car cela signifie pour moi que je ne suis pas bien en jambes et en technique. Moralement je prends un coup et pour vérifier tout cela, je décide de me filmer sur la dernière séance. Voilà ce que cela donne…
Le constat est sans équivoque. Ma meilleure pose est celle pieds nus. Ensuite les deux autres en chaussures me semblent équivalentes et pas au mieux.
On constate bien que l’ouverture de hanche n’est pas au mieux avec le ports des chaussures. Niveau cadence des mouvements c’est assez moyen et ce qui ne va certainement pas, c’est cette poulaine, le trajet retour de ma jambe n’est pas top. Bref je ne vois que des défauts mais je suis preneur de tout conseil car une analyse extérieure objective est toujours la bienvenue. C’est d’ailleurs ce que je conseille depuis le début de mes posts, faites vous filmer, faites vous aider et analyser vos gestes et mouvements.
Bref, je dois encore bosser et puis la semaine prochaine, c’est S6 et j’en serai seulement à la moitié du programme de transition. Va vraiment falloir que je m’applique…
Mais bon je l’oubliais, au niveau aponévrosite plantaire, c’est presque du passé… Et ça c’est une bonne chose!!!