Toute grosse action en ce mois de septembre. Il ne faudra pas la louper!!!
Du 12 au 26 septembre, profitez de 30% cash pour tout achat sur notre gamme SKINS. Que vous soyez à la recherche de compression ou non, SKINS possède en sa gamme le produit qui fera de vous un autre coureur!
Le t-shirt A200 passera passant par exemple de 60 à 42€ et les manchons seront à 28€! Il ne faut plus traîner, rejoignez notre boutique au 30 quai Richelieu à 33000 Bordeaux ou sur notre boutique en ligne.
Mais attention, ce n’est pas tout! Run Store et TrailStore aiment repousser les limites et pour vous offrir encore plus, on vous réserve une excellente surprise à découvrir demain, jour de départ de l’action SKINS…
Comme je vous l’annonçais au final de ma S1 composée de trois séances, je repars en S2 pour une S1. En effet, des douleurs aux mollets et de nouvelles tensions dans l’insertion de mon aponévrose plantaire (aponévrosite) me font baisser tout d’un niveau que je trouvais déjà bien bas. De fait, trois sorties de 30 à 40′ en footing avec quelques lignes droites de 100 à 150m pendant 10′, cela me paraissait léger. Mais je me suis trompé. Autant sur le volume global de l’entraînement je dois être bon, autant sur le pieds nus, je dois revoir mes ambitions à la baisse…
D’ailleurs cette s1 de cette S2 est un régal. Malgré un temps de chauffe pour mon talon allant toujours de 15 à 20′, ces sorties footing matinales me font le plus grand bien mentalement et physiquement. C’est un régal de goûter de nouveau aux températures fraîches du matin à 06h00, quand tout dort encore…
Dans le livre LFR, la semaine 1 de transition est mentionnée comme ceci:
– musculation: si possible (j’y reviendrai plus tard)
– course pieds nus: quelques lignes droites (je commencerai par 3 dans ma séance 2 et augmenterai d’une à chaque séance de cette semaine pour arriver à 5 à ma s4 en fin de semaine)
– exercices de proprioception: si possible
– pose de pied près de l’aplomb du bassin: oui
– posture: oui
– cadence: oui (moi j’aime l’appeler fréquence)
– bras actifs: oui
– levée arrière du pied et fléchissement du genou: pas encore
– concentration sur l’extension de la hanche: pas encore
Pour ces deux points, heureusement car je ne vois pas le faire et l’analyser seul
– port de chaussures légères: pas nécessaire
Par contre, le négatif et la mauvaise nouvelle de ce mardi, c’est que l’échographie a de nouveau fait état de la présence de cette fichue aponévrosite… Mais heureusement, et c’est un moindre mal, pas d’épine calcanéenne qui est très souvent la suite de mon mal actuelMon dieu, qu’ai-je fait et surtout que vais je faire pour m’en débarrasser. La suite ce sera l’ostéo…
On poursuit la présentation de notre team trail et on remonte vers le nord du pays, dans le département de la Marne, du côté de Reims non loin des Ardennes pour vous présenter le premier larron d’un duo de choc… Quand je vous disais que la team était internationale 😉
Mais je laisse le soin à Eric de se présenter comme l’ont fait les deux autres, en toute simplicité et avec le seul plaisir de courir les sentiers…
Nom : Burgher
Prénom : Eric
Pseudo : les téméraires, seulement quand je suis avec Cédrik, mon alcoolique, euh, non, mon acolyte.
Chronos:
10kms : 45mn
semi : 1h38
marathon : une seule fois sans préparation à mes débuts de runner: 4h45
Le type de parcours sur lequel je m’éclate actuellement est très varié et je dirais même tous. De la piste aux entrainements (fartlek, seuil, endurance fondamentale), trails courts et longs, semi, marathon, triathlon, raid multisports, vtt, vélo de route et puis une bonne bière aussi.
Mes projets à venir :
triathlon sprint (Chateau-Thierry), semi dans le cadre de ma préparation marathon (Tinqueux), raid d’Epernay, marathon de Reims (mon objectif de la saison avec le Roc La Tour déjà couru en juin dans les Ardennes), Sparnatrail en novembre (Epernay, 55kms). Ensuite, puis en beaux projets, Samoëns Trail Tour en juin prochain (65km/4800D+), 100 km de Millau un jour, allez pique-niquer + bivouac en montagne avec mes enfants et toutes sortes d’idées pas encore arrivées jusqu’à ma conscience.
Ah oui, j’oubliais, finir les enduits et la peinture à la maison et poser le parquet en rentrant de vacances !
Le matériel Trailstore que je ne quitte plus:
la nouvelle tenue skins tellement si … douce et tellement si…près du corps et tellement si… que j’ai l’impression d’être fort 😉 Eh bien mon sac Camp Trail Vest Light : de la balle, une pure merveille, léger, stable, pratique ; mes saucony vertes, je ne me souviens plus bien de leur nom. Mes inov8 X-Talon 212, Ouaouh, bluffé. Enfin, je voudrais surtout être un officiel de la bonne humeur Trailstore.fr et faire partie de la bande, ça c’est sympa.
Merci Eric, on te souhaite une excellente année sportive 2015-2016 sous nos couleurs et avec évidence dans le rire, la bonne humeur et surtout dans le plaisir…
On vous en parlait il y a peu… En ce début d’année scolaire et sportive, RunStore Bordeaux et TrailStore ont décidé de mettre les petits pieds dans les grandes chaussures afin de vous proposer 5 soirées de colloques, d’échanges, d’informations et de conseils autour de votre passion.
Et le premier rendez-vous de la classe aura lieu ce mardi 15 septembre à 19h00 dans l’auditoire 😉 Run Store situé 30 quai Richelieu à 33000 Bordeaux.
Pour cette première, on vous invite à venir écouter Frédéric Goumard qui viendra nous conter son récit interactif du Tor des Géants 2014. Et cela tombe bien car ce sera précisément en plein Tor des Géants 2015. A cette occasion, il nous fera part de son expérience vécue et bouclée. Ce récit devrait être accompagné de photos et vidéos. Vous pourrez également l’interrompre à tout moment pour lui poser vos questions.
Il nous présentera également son projet futur, la Trans Pyrenea qui le verra traverser l’entièreté des Pyrénées.
Mais ce sera surtout l’occasion pour TrailStore de remettre le chèque à Fred. En effet, les coureurs de long fond ont toujours bon coeur. Ils courent beaucoup pour eux mais souvent pour les autres et ce Tor a surtout été bouclé pour l’association La Diagonale des Rêves qui permet à des enfants malades de vivre leurs rêves…
Cette soirée inévitable en début d’année se terminera par un petit apéritif sympathique. Mots d’excuses non valables et présences obligatoires 😉
Voici avec un peu de retard, la s3 de ma transition vers le LFR. Je l’ai faite le 6 septembre et je maintiens comme convenu un rythme de un jour sur deux courses et repos. Un départ matinal comme d’habitude…
Cependant, depuis quelques jours, la raideur est redevenue légère douleur sous mon talon. Au réveil principalement et je dois avouer prendre déjà un petit coup au moral. Mais je remets simplement en question ma semaine 1. En conclusion, j’arrive au fait que j’ai probablement dû déjà y aller trop fort dans les séances pieds nus. Et pourtant, je n’ai pas fait grand chose. Des alternances de marche et de course très lente durant 10 à 15′ sur des tronçons courus n’excédant pas un petit peu plus d’une longueur de terrain de football.
Ce que j’analyse également, c’est que les tensions des mollets provenant de ces exercices pieds nus jouent directement sur mon aponévrose plantaire. Par contre, une fois que je suis chaud, environ après 15-20′ de footing, je ne ressens plus de tension au niveau du talon et je dois avouer que les premiers pas sans douleur sont « jouissifs ».
Je suis parti en NB, j’ai très mal aux mollets et je décide donc de zapper ces exercices pieds nus. Comme depuis une semaine, je me concentre à fond sur la pose de pieds et le haut de mon corps. Comme mentionné dans le livre, je veille à ce que ce soient mes orteils qui aillent vers le sol plutôt que le talon, ma fréquence des appuis, le mouvement des bras et un torse bien droit…
C’est bon ça ça commence à rentrer…
Pour clôturer cette S1, lorsque je rentre, je décide de repartir sur une semaine 1 la semaine prochaine, histoire de reprendre la course pieds nus encore plus progressivement que ce que je ne faisais. Je me prépare également une petite séance de musculation spécifique LFR et une séance assouplissements spécifique pour l’aponévrosite plantaire. Je décide de caler ces séances entre mes séances de course.
Je ne manque pas de vous faire un retour régulier de mes séances détaillées de LFR, de mes séances de souplesse et de musculation. Niveau douleur, et bien c’est reparti, les RDV sont pris, écho, radio, osteo… Il n’y a que le podo qui me reste coincé en travers de la gorge, j’hésite…
A l’heure où j’écris certains athlètes réalisent des exploits bien plus importants que celui que je vais vous narrer.
Mon exploit est d’avoir terminer un triathlon taille S. Bien modeste comme vous pouvez le constater. Je ne fais pas dans les grandes tailles mais à mon niveau c’est une prouesse.
Quand j’entendais parler du triathlon lorsque j’étais enfant cela me semblait réserver à une élite de sportifs. J’en rêvais au même titre que le marathon (qu’il faudra que je vous raconte aussi !). J’ai encore en tête une citation que je ne saurais vous retranscrire à l’identique mais elle disait quelque chose comme : le football c’est pour les gamins, la course à pied pour les hommes et le triathlon pour les héros ou les Dieux. C’est bien vrai. Je ne veux pas dire que je suis un héros ou un Dieu, loin de là, mais pour réaliser cet effort il faut être un sacré sportif. Sur le papier nous avons tout de même des sports qui combinent à la fois endurance et vitesse.
Mais reprenons depuis le début. Il est 13h30 et j’arrive sur les lieux. A ce moment précis je réalise ce que je m’apprête à faire surtout quand je vois les équipements des autres concurrents. Mon vélo fait figure d’un ancêtre à coté des cadres profilés, prolongateurs et autres roues lenticulaires. Mais ceci est un détail, je ne suis pas là pour taquiner les favoris. J’ai confiance en ma monture, je sais qu’il me portera au bout des 20km. Mon principal souci ne se situe pas sur cette discipline mais plutôt du coté de la natation. Cela fait une semaine que je stresse pour cette partie et maintenant que je suis devant le fait accompli j’ai vraiment peur. Je suis loin du confort du bassin de 25m de ma piscine habituelle. Elle est loin la bouée où nous devons effectuer le demi tour qui nous ramènera sur la plage de départ et au bout des 750m de l’épreuve. Il n’y a plus de bord pour s’accrocher, il va falloir nager sans arrêt.
J’ai enfilé ma combinaison dans laquelle je me liquéfie intégralement (il fait chaud ce dimanche), je suis sur le sable, les minutes défilent en même temps que mes pulsations cardiaques. Les concurrents se mettent à applaudir (tradition triathlonienne ?), le compte à rebours est lancé, à peine le temps de prendre une grande bouffée d’air frais que je me jette dans l’eau en même temps que les (à peu près) 180 participants. Je suis très impressionnée, ça remue pas mal, ça bouscule pas mal. Dès les premières secondes je repère les organisateurs en kayak en me disant que je vais bientôt faire appel à eux. J’essaye tant bien que mal quelques mouvements de crawl, de brasse coulée et je me retrouve bien vite en brasse tout court version vacances au Cap d’Agde car j’arrive à peine à trouver mon souffle. Je veux finir ce triathlon alors je décide de prendre mon temps et de laisser passer tous les concurrents. C’est seulement le virage du retour abordé que je retrouve mes esprits, de la liberté de mouvement et de l’air pour entamer les 300 mètres restants. Je mets le cap droit devant et je peux enfin nager une brasse coulée convenable (j’ai oublié le crawl préférant ne pas gaspiller mon énergie). A l’approche de la plage, je suis rassuré, c’est à partir de maintenant que je vais pouvoir profiter. Je n’ai finalement pas laisser trop de forces car j’ai su être raisonnable sur la nage à adopter.
La transition c’est une pratique nouvelle pour moi alors je ne me mets aucune pression et je me change sans me précipiter ce qui me permet de souffler et me lancer sur l’épreuve de vélo en toute sérénité. Les premiers mètres sont consacrés au ravitaillement, je prends le temps de boire et je me familiarise avec l’épreuve et la présence d’autres cyclistes (toutes mes sorties du week-end sont en solo). Le parcours est une boucle de 5km à enchainer quatre fois. Le parcours est très roulant avec une seule petite montée, l’occasion de relancer. Une fois atteint mon rythme de croisière je me retrouve dans la roue d’un concurrent dont la façon de rouler me convient parfaitement. Le drafting étant autorisé il va donc devenir mon coéquipier. Cela me permet d’avoir la cadence que je m’étais fixé (entre 30 et 32km/h). Cet exercice est vraiment agréable et cela fait plaisir de se frotter à d’autres personnes (sauf les leaders qui me mettent tour sur tour et vent sur vent). Cela me permet de réaliser également que je suis vraiment un mauvais rouleur et qu’il ne faut pas négliger cette discipline !
Les quatre tours terminés, j’arrive sur l’aire de transition et j’aperçois mes baskets de running. A ce moment précis je me sens bien, c’est la dernière épreuve et c’est mon élément. J’ai encore du jus, il n’y a que deux tours et 5km au total, il va falloir envoyer. C’est ce que je fais plutôt bien, j’arrive à tenir les 4’30 au kilo. Cela me permet de rattraper un bon paquet de concurrents (c’est dire le retard que j’avais quand on voit mon classement final). Mais surtout c’est bon de pouvoir se sentir à l’aise sur sa discipline !
Je clôture ce premier triathlon en 1h20. Je suis plus que satisfait car d’après mes calculs je me voyais plus près des 2h. Je l’ai fait, même si ce n’est qu’un modeste taille S, j’ai dépassé mes craintes sur l’épreuve de natation. Je me sens prêt à aller plus loin en réalisant le vrai triathlon, le M ou l’olympique suivant comment on veut l’appeler car les distances supplémentaires ne me font plus peur. Vivement l’année prochaine !
On poursuit avec la présentation des membres de la team Trailstore et on enchaîne aujourd’hui sur les second coureur qui c’est certain, portera haut les couleurs orangées de notre élan. Comme il vient d’ailleurs de le faire en remportant un bon petit trail de 42km. Bien connu des pelotons de Dordogne et d’Aquitaine, Fredito est également une de nos valeures sures pour assurer les kilomètres… Mais je n’en dis pas plus et lui souhaite une excellente année 2015-2016 sous nos couleurs…
Nom : Vidotto
Prénom : Frédéric
Pseudo : Fredito
Quelques chronos :
38″ sur 10 (2012)
3:02 marathon (2014)
8:41 sur 100km (belves)
Sur quel type de course t’éclates-tu actuellement?
Je prends autant de plaisir sur les courses de village où la convivialité règne que sur des ultras.
Mais la distance sur laquelle je m’éclate le plus, c’est entre 100 et 120 bornes améliorées d’un bon dénivelé.
Tes projets à venir?
Dans l’immédiat, en octobre, il y aura le trail de Bogomile à Carcassonne. Puis fin novembre il y aura une participation route au célèbre marathon e La Rochelle sur lequel j’espère enfin descendre sous les 3h.
Ensuite il y aura les 24h de trail du Gran Brassac avec l’espoir de faire mieux qu’en 2014! Enfin il y aura de nouveau les 100km de Belvès et ses souhaits cachés 😉
Sinon, ce qui me tiendra principalement à coeur en 2016, ce sera de faire rêver tous les coureurs présents sur le 1er Ultra Trail du Périgord que je co-organise avec l’association des coureurs du Périgord.
Waw!!! Qu’est ce que j’ai mal aux mollets. En effet, la course pieds nus, cela donne mal aux mollets. Selon le livre, je ne devrais pas avoir mal aux mollets. Ces douleurs sont juste dues à de mauvais placements et une poulaine inadéquate au LFR. Par poulaine, comprenez cycle. Cycle c’est le terme utilisé de manière commune qu’on distingue en cycle avant (plutôt sprinteurs) et cycle arrière (plutôt fondeurs). Ici Solarberg Séhel parle de poulaine. Zut, elle doit pas être bonne mais comment le savoir et comment me corriger… Comme il est bien précisé dans le livre, l’idéal est vraiment de se voir courir! Alors à moins que d’amener son matos de journaliste à chaque sortie, le mieux est d’être accompagné d’un gars qui s’y connait. Car en effet, si le livre est relativement bien fait, accompagné de schémas et de textes clairs, il est selon moi, impossible de faire tout, tout seul. De plus, le livre doit être lu attentivement et au calme. C’est vraiment une lecture d’apprentissage pour laquelle vous allez devoir cogiter, réfléchir et visualiser. Car sur le net certains disent le livre facile. Ce n’est pas mon avis car il vous faudra très souvent aller et revenir dans le bouquin pour ne rien rater. Concernant la pratique, il faut vraiment quelqu’un qui vous observe et vous filme et le programme informatique qui fera de l’image par image histoire de voir votre course…
Et non, désolé, ce n’est pas moi… Selon le livre, tous les plus grands champions sont médio-pied… Krupicka, Mira Rai, Jornet, Gebre, Tergat…
A part cela, aujourd’hui je pars vers 6h15, New Balance 860 V5 aux pieds. Une bonne grosse paire de running classique. Un bon drop, un bon amorti de mousse gigantesque et un renfort pour la pronation…
Selon le bouquin, l’évolution des runnings depuis les années 80 a fait beaucoup de mal aux coureurs à pied. La course est d’ailleurs le sport comptabilisant le plus d’arrêts suite à des blessures. La faute à ces chaussures qui nous font courir? Selon le livre LFR, indirectement, oui! Les ingénieurs des ces marques auraient pendant tout ce temps, conçu des chaussures destinées à combler les erreurs « naturelles ». Anti-pronation par ci, supination par là, renfort talon ici, mousse par là… Toute cette technologie aurait rendu nos pieds fainéants et fragiles. Peut-être, probablement même. Mais moi j’ai toujours suivi les conseils des personnes dites professionnelles et compétentes dans le milieu. N’aurais-je pas dû???
Selon Solarberg Séhel, la technique de course serait la première chose à faire avant devoir une paire de running. Peut-être serait-ce la base avant de commencer à acheter des chaussures… Et pourtant j’en ai fait des AR de technique de course…
Waw la foulée de mon idole de jeunesse… Gebre!!!
Bref, dans le livre il conseille de continuer avec ses propres running et je pars donc dans un roulement avec cette seconde paire, des NB. Mon talon est toujours un peu raide malgré le baume de tigre. 15 à 20 minutes d’échauffement et je me déchausse enfin. Le bonheur!!! Les foulées dans la fraîche rosée sont un pur bonheur. L’herbe caresse ma plante des pieds. Par moment je ressens un caillou, un morceau de bois mais rien de douloureux même si je suis persuadé que tout cela renforce ma plante des pieds. A ces instants, je ne ressens pas la moindre gêne dans mon talon. C’est positif mais ma poulaine n’est pas bonne. J’essaye de ne pas y porter attention et me concentre sur le haut du corps. Buste bien droit, regard horizontal, mouvement des bras et fréquence des foulées. Dans le livre il conseille une fréquence de 22 appuis pied droit pour 15 secondes. C’est un minimum pour du LFR. Je suis à 23, 24… Les sensations sont bonnes mais lorsque je remets les chaussures, c’est moins le pied 😉
Ca y est, c’est la rentrée… Et avec celle-ci on a décidé de vous présenter les ambassadeurs Trailstore à travers le monde. Bon j’exagère un peu mais on en est pas loin car le premier ambassadeur est le leader Trailstore.fr en Belgique. Avec ses 2h49 sur marathon, et des étoiles et projets plein la tête, il fera voyager notre élan sur les sentiers du plat pays et d’ailleurs…
Alors voilà, je laisse Casti se présenter en lui souhaitant une excellente année sportive 2015-2016.
Nom : Castermans
Prénom : David
Pseudo : Casti
Localisation: Be
Twitter : Casti42195
Chronos : 10 km : 35’00, semi : 1h18, marathon 2h49 (Cologne et Rome).
J’ai encore des étoiles plein les yeux après le 80 km Mont-Blanc. Je cherche un prochain défi 2016 : retour sur marathon ou un trail (Pierra Menta été ?, CCC ? TDS ?). Pour l’instant, je dois redevenir un coureur à pieds…
Matériel Trailstore :
Sac Camp, chaussures Scott, Bâtons Camp et tenue Skins ! Sans oublier les bonbons Squeezy 😉
On vous présente les prochains ambassadeurs prochainement…
Le réveil sonne. Comme depuis longtemps maintenant les deux premiers pas matinaux m’offrent un léger rappel. Ce n’est plus une douleur mais je ressens quelque chose…
Habillage léger, j’enfile mes asics fuji trabucco, comme d’habitude. J’avais pris cette mauvaise habitude de courir toujours et toujours en trabucco et ensuite fuji trabucco. D’après le livre, il faut varier l’utilisation de ses paires de chaussures. C’est ce que je m’attacherai à faire dès la prochaine séance.
Durant les premières foulées, je sens directement une douleur au talon droit. Ce n’est pas une douleur similaire à celles que j’ai déjà pu avoir. Je préfère donc dire gêne ou raideur. Pour les quatre séances de cette première semaine (je cours un jour sur deux), je me fixe des séances progressives de 30 à 40′ de footing avec au milieu, 10-12′ de course pieds nus sur terrain souple.
Selon le livre ce sera suffisant. Pour moi c’est comme si je n’avais jamais couru. Je veux reprendre la course comme si j’étais un débutant. La transition tombe donc à pic. Comme un nouveau départ.
Au terme des 15′ d’échauffement, je passe en mode pieds nus…
Il est très tôt et mettre ses pieds sur une rosée matinale est une superbe sensation. Lorsque je faisais de la piste, j’ai souvenir de 10′ de recup à la fin des séances. On tournait alors sur le stade de foot niché au coeur de la piste. Ces sensations et ces échanges agréables avec les copains me reviennent à l’esprit.
Comme le dit le livre et comme je peux le vérifier rapidement, dès que l’on est en pieds nus, on court médio-pied, c’est une évidence et inévitable. Cependant, je crois que ma foulée classique footing est une médio-pied depuis toujours. Là où je pense « pêcher », c’est lorsque j’accélère. Ma foulée devient involontairement une attaque talon car je vais chercher loin. Selon le livre LFR, c’est une erreur, il faudrait avant tout s’attacher à avoir une certaine fréquence. Cette première séance sonne comme un essai concluant tant le plaisir de courir pieds nus pris est grand… Durant ma course pieds nus, aucune douleur au talon. D’ailleurs, lorsque je remets les chaussures, j’ai comme une gêne, un poids lourd à porter, une sensation désagréable. Lorsque je remets ma chaussure je sens comme un petit truc indescriptible. C’est étrange…