La Diagonales des Rêves et son faiseur de rêves:

Il y a peu, Trailstore.fr faisait la connaissance de Frédéric Goumard, un triathlète et ultra sportif bordelais. Mais bien plus qu’une simple rencontre sportive, c’est tout un projet et une vraie démarche humaine et sincère que Trailstore a décidé de soutenir par l’intermédiaire de ce grand Monsieur. C’est donc tout à fait naturellement que Trailstore.fr a décidé de soutenir La Diagonale des Rêves, une association qui a pour but de soutenir les actions de l’association « Aladin », afin de réaliser les rêves d’enfants malades de l’Hôpital des Enfants malades de Bordeaux.

Ce soutien financier va se concrétiser par un versement de 2 € sur chaque flask vendue.

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Frédéric Goumard vient de terminer le Tor des Géants 2014 en menant une collecte de fonds pour La Diagonale des Rêves, parce que lui a agi, nous pouvons tous agir!!!

Rencontre plus intimiste avec ce grand Monsieur, finisher du Tor 2014 ET faiseur de rêves pour nos enfants malades…

Un peu de généralités sur lhomme que tu es: 

  • Comme dans les bons vieux cours d’histoire-géographie, en quelques points, peux-tu nous retracer les éléments importants de ton chemin de vie?

Ah ouais pas banal la forme des questions déjà ☺ On va dire que j’ai été et suis toujours un gamin curieux de tout. J’ai développé un goût pour l’aventure et la rêverie. Originaire de Bordeaux, je suis parti étudier à Lille. Puis j’ai habité 5 ans à Paris. Enfin je suis revenu sur Bordeaux en 2007. Même si j’ai toujours fait un peu de natation en loisir, j’ai fait mes premiers footings en 2009 et j’ai donc commencé le sport à seulement 30 ans à une période un peu compliquée personnellement. Je me suis inscrit en 2009 sur un coup de tête à un marathon 1mois avant la date et je l’ai fini au mental a raison de seulement 2 footings par semaine… J’ai pris à ce moment-là le virus du mental qui prend le relais du physique. Depuis j’ai augmenté les distances chaque année et diversifié mes pratiques (raid multisport, trail, course d’orientation, alpinisme, triathlon, cyclotourisme, …) , je fais du sport pour m’amuser et le plaisir, pas pour prouver quoi que ce soit. C’est comme un jeu pour moi.

  • A cet instant, que fais-tu en répondant à cette interview?

Je devrais travailler (je viens d’arriver au travail)

  • Musicalement, qu’aurais-tu écouté ou qu’écoutes-tu en répondant à cette interview?

FAUVE

  • Lorsque tu as fini de répondre à mes petites questions, que vas-tu faire?

Ben me mettre au travail ☺

  • Si tu prends un livre après tout ceci, il sera?

« A marche forcée », mon livre préféré… je l’ai déjà lu et relu, mais c’est le premier qui me vient à l’esprit

Des évadés du Goulag qui s’enfuient à pied à travers la Sibérie, la Mongolie et la Chine

– Ta plus grande fierté d’homme?

Vivre selon mes convictions : être honnête, sincère et partir à l’aventure le plus souvent possible

Et maintenant, un peu de trail:

  • Le look et l’attirail du trailer, plutôt barda de gadgets ou barda très utile?

Je suis très minimaliste et low cost dans ma pratique, je fais partie d’un club de triathlon dont je trouve l’entrainement très complet et équilibré. Tout mon gros matériel a été acheté d’occasion. Je trouve assez risible la mode du matériel ultra présente et m’as-tu vu dans le triathlon et je trouve que c’est en train d’arriver dans le trail. Je n’aime pas ça, mais chacun fait ce qu’il veut.

L’expérience de la montagne et plus particulièrement de l’alpinisme m’a appris avec ces conditions engagés à mesurer la pertinence du matériel par son utilité réelle, non son aspect high tech ou joli. Le plus important n’est pas le matériel que l’on a mais la capacité que l’on a à savoir s’en servir, voire par la débrouille de réparer et bricoler en cours de route son matériel. Je n’aime pas la notion de confort qui affaiblit le mental et ta capacité à savoir te débrouiller dans toutes les conditions selon moi.

  • Tu es plutôt coureur maxi-tout ou mini-rien?

Mini rien donc ☺

Sur un 160km comme le GRP ou la diagonale, je ne me change pas d’affaires, ne gardant qu’une paire de chaussettes en sécurité si les conditions sont très humides (comme à la Réunion). Mes sacs base de vie pèsent 500gr (une bande strap, un peu de vaseline, des piles de rechanges et 3-4 barres ou gels) quand la plupart des concurrents ont des sacs rempli à ras-bord de tout un tas de choses qu’ils n’utiliseront la plupart du temps jamais. Ça doit les rassurer de savoir qu’ils peuvent avoir plein de secours, moi je n’en ressens pas le besoin. De même avec des potes montagnards, on a fait le GR20 en 5 jours en marche commando, on est parti avec des sacs de 12 à 20L seulement pour affronter en autonomie toutes les conditions de montagne (qui ont été rudes en juin 2013 avec beaucoup d’orages), juste en achetant les bieres et de la charcuterie/fromage sur les refuges où on dormait le soir. Après pour des conditions engagées d’autonomie complète en rando (bivouac et nourriture), je peux aussi partir avec un sac de 20kg sur le dos, le rythme est différent, mais là encore le contenu est assez minimaliste par rapport à la pratique

  • Quelles sont les choses essentielles que tu emportes lorsque tu voyages en trailer?

Une veste de pluie légère, étanche et coupe vent, j’en ai une qui me suit partout sur tous les déplacements (quotidiens) en vélo, pour les courses, pour les randos en montagne…

Après une bonne lampe frontale me vient aussi à l’idée pour pouvoir continuer à se déplacer (à pied ou a vélo) par tous les temps et la nuit

  • S’il te restait une course à faire avant ta réincarnation en aigle, elle serait?

Le Tor des géants était la dernière course au sens commun qui me faisait rêver. Je l’ai bouclé cette année. Je viens de m’inscrire à ce qui devrait être une aventure d’un autre genre en 2016 : la première édition de la Transpyrénéa, 890km et 55000m de D+ de l’intégralité du GR10 à boucler en 400h (16jours) J’aimerais aussi un jour essayer une course dans le désert (j’ai envie d’aller sur le TREG au tchad) et une course dans l’Himalaya… A voir sur les années suivantes ☺

  • Ta plus belle sortie, au printemps, en été, en automne ou en hiver?

Hum, j’aime courir par tous les temps et toutes les conditions. Ça m’amuse beaucoup quand les conditions sont difficiles. Après je suis plus sensible à la beauté du cadre dans lequel je cours, marche ou pédale… Les couleurs, les lumières.

  • En dehors du rituel d’après-course, quels sont tes rituels d’avant et pendant la course?

Après course, c’est bières et faire la fête avec les amis ☺… Je n’ai aucun rituel avant, je ne suis ni superstitieux ni tendu avant une course, je prends tous à la légère en rigolant. Un truc que je m’amuse à faire chaque fois que l’occasion se présente pendant une course, c’est de prendre de l’alcool chaque fois qu’il y en a. J’adore les courses avec dégustation où l’on traverse des châteaux et des villages. C’est presque toujours de belles occasions de partager avec des bénévoles, des habitants et d’autres concurrents. Prendre ce temps sur des courses et échanger des sourires, c’est mon état d’esprit.

Merci à Frédéric pour cette très belle interview décalée et pour cette très belle rencontre qui nous permettra de vous raconter son expérience Tor des Géants 2014 dans les tous prochains jours…

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