Plus rien depuis le 4 octobre de ma part. Désolé pour celles et ceux qui suivent ces posts avec intérêt mais un petit souci technique (bin oui quand on renverse un demi litre de thé sur son ordinateur portable, ça le fait pas même si après une semaine de séchage, il fonctionne de nouveau bien 😉 et une semaine de maladie m’ont quelque peu perturbé dans l’évolution de ma transition et surtout de ma rédaction de mes états d’avancement.
La S4:
Selon Solarberg Séhel et son livre, la S4 ne marque pas de changements par rapport à la S3. La seule chose qui change pour moi c’est que j’ai choisi mes chaussures à drop réduit et que je les porte 5% de mon temps lors de chaque sortie. J’ai choisi un modèle trail, les SALMING T1 qui ont un drop de 5mm.
5% de mon temps ce qui veut dire que durant cette semaine, 4 sorties de 40 à 50′, je vais les porter 2′ à 2’30 en plus des 5′ pieds nus. Je m’applique à la technique de base ce qui me convient pour l’instant.
Sur une séance donc je comptabilise donc du temps à drop 12mm, 5mm et zéro drop. Et incroyable, devinez ce que je préfère?????
Et oui, le temps pieds nus… Ensuite le temps en drop de 5 et enfin les plus confortables au repos en drop de 12. Je ne m’attendais à ce genre de constatation mais force est de constater que les chaussures les plus confortables au repos le sont le moins à l’effort!
Incroyable, mais que choisir…
Allez, très vite la semaine 5 et une petite surprise vidéo…
Une gamme running fitness à petit prix, cela vous dit?
Les matinées fraîches se rapprochent à grands pas et la garde-robe hivernale de l’adepte du running n’a jamais été aussi proche. Retour donc des corsaires, collants et autre vestes plus épaisses…
En ce début du mois d’octobre, Fred et Marion ont donc testé notre nouvelle gamme de produits premiers prix de qualité. Collant, t-shirt et brassière, voici leurs retours:
les brassières:
Fred: » Les brassières, c’est le sujet délicat pour nous les femmes. Personnellement, peu m’importe le prix, il faut qu’elle soit parfaite pour un confort à l’effort. Il en existe trois modèles dans cette gamme et j’en ai testé deux. Sur la première à fermeture à tirette devant, elle manque de protection au niveau de la tirette et cela peut gêner quelque peu au niveau de la peau. A part cela le textile est agréable et les coloris sont funs. Niveau maintien, c’est pas mal du tout même si les parties élastiques qui devraient maintenir notre poitrine bien en place sont perfectibles. Le gros points positif ce sont les deux mousses protecteurs amovibles. Sur l’autre brassière, sans système de fixation, c’est beaucoup mieux même si le maintien est également perfectible. Elle est super confortable avec un croisement dans le dos pour un meilleur maintien. »
Marion: » Je ne vais pas faire long car je rejoins en tous points l’analyse de Frédérique. Je rajouterai que ces brassières me semblent idéales pour des poitrines plus petites. Je conclurai juste par ceci: à ces petits prix là, ne pardonnerait-on pas les petits détails à améliorer? C’est certain… Car pour faire une comparaison sur une brassière de marque, il y en aura pour quelques euros de moins… »
2. Le collant:
Fred: » Allez-y directement. Le seul point négatif que je relève, c’est le manque d’une petite poche pour y glisser mon smartphone qui m’accompagne toujours grâce à l’application Runtastic. la bande élastique tient bien chaud et permet un bon maintien mais je l’ai trouvée légèrement trop grande. Par contre, c’est un collant très agréable à porter surtout en cette mi-saison. Un collant qui maintient bien à température sans être trop lourd à porter. A mon avis, il sera également parfait pour cet hiver 😉 Il épouse agréablement les jambes pour offrir un chouette rendu. Et au niveau design et look, le coloris est top et se marie à merveille avec toutes les couleurs de hauts possible.
Marion: » Mon seul point négatif à noter, c’est la large bande élastique au niveau de la ceinture. Trop large à mon goût, je la compare à ces bandes présentes sur les collants typé fitness. Un peu encombrante, j’ai du la replier. Par contre, ce collant à petit prix, regorge de qualités cachées… Un bon maintien, un look dynamique, une couleur passe partout. Très bien en ce début d’automne, je ne pense pas le mettre en été car il se spécialise sans hésiter pour les mi-saisons et peut-être l’hiver, ça je vous le dirai plus tard 😉 Il offre un rendu très agréable et un look intéressant.
3. le t-shirt:
Fred: » Pour moi, le meilleur produit de la gamme! Un coloris super sympa, une coupe qui taille à merveille… Fait dans la même matière que le collant, je le trouve super agréable à porter. Bon je crois qu’il sera un peu chaud pour l’été mais comme pour le reste en cette mi-saison et cet hiver avec des manchettes, il sera au top… »
Marion: » En effet, je confirme, le t-shirt va à merveille avec le collant et le textile est super agréable à porter et en plus est bien respirant. Rien à redire au niveau rapport qualité-prix, c’est une valeur sûre… »
Toute la gamme est à découvrir en boutique Run Store, 30 quai Richelieu à 30000 Bordeaux. Et Run Store vous offre la brassière à l’achat d’un haut et d’un bas!!! En vue de la saison hivernale qui approche, Mesdames, cette offre ne se refuse pas…
7:30 je retrouve Laurent au « dome » pour la remise des dossards et après ne pas avoir fait la photo d’usage on se pose sur la ligne de départ .Au fil des minutes qui s’égrènent on se rapproche de l’arche, plutôt concentré .
Je souhaite beaucoup de courage à mes périgourdines de choc que j’ai du mal à laisser seule: Jeannette Rogers et surtout Véronique Benguedda qui fête son 1er ultra .
9:00 : On nous lâche enfin et après quelques bonnes centaines d’hectomètres de route afin de mettre la machine en marche on se retrouve au 1er pointage . On est un groupe de 6 , on papote tranquillement en attendant les vraies difficultés . Ça va plutôt bien mais une lourde chute me fait perdre et ma montre et le groupeto .Merci Sébastien pour la montre .Je n’arrive pas à rejoindre le wagon de 3 qui s’est formé devant avec Laurent à l’intérieur me faisant même doubler sans pouvoir réagir par Sébastien viel . Je re chute , j’ai les jambes lourdes et malgré le terrain sec j’ai l’impression d’être accroché à cette terre poussiéreuse .Je fait un check up du bonhomme et repars . Un peu désabusé je l’avoue de ne pouvoir réagir face à cette maladresse et laissant échapper de précieuses secondes. Je garde tout de même en ligne de mire mes acolytes mais impossible et surtout aucune volonté d’accélérer pour les recoller . La route est longue .
Je me retrouve donc 5 après m’être fait doubler par Sébastien Viel qui terminera derrière moi . On arrive à 3 au Cp 3 ou on nous annonce 3-4-5 . Impossible ils sont 4 devant .J’apprendrai plus tard que l’un d’eux s’est égaré . Je me ravitaille à la hâte. Sur les conseils d’une amie je me force à manger et étrangement tout me fait envie . sucré salé ,liquide .Tout fait ventre !!!! je repars même avec de la victuailles.
Les écarts restent stable jusqu’au km 48 .Plus loin un gars qui me parait plutôt extra me double , c’est juste le futur vainqueur qui était parti cool .
J’arrive donc au CP 4 quelques minutes devant mes poursuivants . On y retrouve les gars de l’ultra , peu on le tain frais .
Mes accompagnateurs d’un jour ( thierry, béa qui suivent aussi nos deux périgourdines) m’annoncent Laurent toujours en tête et semble avoir la très grande forme . On me dit qu’il déroule tranquillement . Et moi qui croyais qu’on allait faire un bout de chemin ensemble ….
Après avoir pris des news des filles je repars sous les encouragements des bénévoles qui auront étaient aux anges tout au long du circuit.
Je me réveille enfin et commence à prendre la course au sérieux . Malgré n’avoir pas ausculté le parcours les jours précédent je sais , grâce au profil dessiné sur le dossard (super idée ) que reste qu’une grosse difficulté qui en fait n’en n’ai pas vraiment une une fois dedans.J’ai aussi tout un tas d’infos par SMS que je lis régulièrement et qui me boostent , y a du monde derrière . Je sais que je ne cours pas seul.
Dans une longue descente je file tout droit sur une petite route carrossable qui remonte légèrement . Au bout de quelques minutes je réagis que je ne vois plus de balise . J’hésite, continue , puis demi tour à fond , je retrouve la bonne balise , 1,3km de trop ( strava). Je peste et en reprenant le bon sens de la marche je tombe lourdement sur le côté ;genou et épaule droite ont morflé , putin pas ça !!!! Je test les membres en espérant que tous répondent parfaitement , c’est le cas . Je repars donc à fond de 4 car derrière l’écart que j’avais creusé s’amenuise . Et si on m’avait doublé ??? J’accélère encore le train pour combler ce probable retard .
CP5 (64ème km ) j’ai 6mn d’avance sur le suivant et toujours 4 . Ouf . Je m’arrête une minute , deux pas plus au ravito comme à chaque ravitos d’ailleurs et je repars vers le CP 6 la bouche pleine . Par texto on m’annonce ma place , puis les écarts .On me dit que cette portion de 9km est roulante .Au sortir d’un chemin , plus de balise .Logiquement je vais tout droit mais rien .Un gars de l’ultra me rejoint , je lui dit d’avancer sur l’autre chemin pour voir s’il a plus de chance que moi . Bingo mais la rubalise était vraiment bien cachée . Je perds encore deprécieuses minutes et me retrouve à moins de 3mn de mon chasseur.
Arrivé au Cp 6 (73ème km) je me rempli le ventre et je repars rapido vers le CP 7 au grand désespoir des bénévoles (désolé), je suis alors 4 . Je me sens vraiment bien je sais que de toute façon j’irai au bout , reste à confirmer la place en ne lâchant rien . Steph Dollé m’appelle pour prendre des news , il me dit qu’il fait le lien sur FB .Merci Steph . Une fois en haut de la bugne ça redescent tranquillement et sur un sentier roulant je retombe . Je roule sur le côté et fini sur le dos , ouf pas de mal mais je m’engueule . Mais quel con !!!!
À 3 km du CP 7 (km 88) j’apprends que Laurent est passé 3ème et que je me rapproche de lui , ça serait cool que je le rejoigne et que les trailstore finissent ensemble . Une fois arrivé au CP je retrouve mes accompagnants plus Adrien ,nicolas et … Laurent emmitouflé sous 4 couvertures . Il me fait signe , et m’annonce qu’il est cuit ,mais vivant. J’avoue que je sais pas trop quoi dire .Un peu égoiste , un peu déçu je repars sous ses encouragements et ceux de mes amis . Il me dit de tout faire pour conserver cette 3ème place synonyme de podium . Après avoir demandé des nouvelles de nos deux féminines je file donc rapidement en demandant qu’on m’annonce les écarts .
9mn voilà ce que j’ai d’avance . Je ne ralenti pas , je peux pas ,des émotions m’envahissent, je commence à savourer et pourtant j’ai tout de même peur d’un retour .Ne rien lâcher , ne rien lâcher !!! Et toujours ses SMS d’encouragements alors qu’on est entré dans la phase nuit . On me soutient de partout .le plus dur est fait , me reste 17km pour 400+ quedal quoi !!
CP 8 et ultime pointage . Quelques secondes suffisent, j’avale tout ce que je trouve et je repars à bloc . 15mn d’avance , plus rien ne peux m’arriver! C’es très roulant pour finir . Je lis un message , merde plus de batterie .J’avance bien mais je flippe : et si ça revenait de je ne sais où ? Plus d’infos. Je me retourne , je m’égare de nouveau , demi tour .Non non pas maintenant !!!! Ouf j’étais sur la bonne voie . 4km j’aperçois sa majestueuse cité de Carcassonne toute illuminée de sa robe orangée .Elle est magnifique .
Allez on rentre à l’écurie . Je me retourne à nouveau, personne . Je m’arrête donc afin de ranger les bâtons .
J’arrive dans la cité , on s’y perdrait ,je vois l’entrée, j’entends le speaker , ça y est je peux respirer . Je l’ai fait , on l’a fait !!
3ème !!!!! Non mais 3ème j’vous dis …13h11!
J’en reviens pas moi même .Je franchis la ligne , je l’avoue un peu déçu .Anonymat complet , on me croit sur l’ultra 170 puis on comprend que je suis sur la boîte du trail des bastides , mais rien . Pas un mot .Pas de félicitations. Juste une photo et je pars vers le dôme situé à 800m de là .Le vide .
Ouf une fois arrivé les bénévoles m’applaudissent comme ils le font pour tous les arrivants . Ça réchauffe énormément . Je bois une bière puis sa soeur et j’ai hâte de rentrer à l’appart pour rallumer mon téléphone .Tout le monde doit se demander comment je sens alors la moindre des choses , même si je suis fatigué, c’est de donner signe de vie et de les remercier , ce que je fais avant de tenter de m’endormir . Réveil vers 3h une 1ère fois par Thierry (tssss) puis 5h00 par Véro (alias vanille ) qui est allé au bout de son ultra .Trop fier d’elle .
Puis viens le matin , avec ses douleurs . Mais elles sont les bienvenues .
Après une balade dans la cité, un repas tous ensemble on file encourager les concurrents du 40 km . Puis petite sieste avant la remise des récompenses tant attendues .
Merci à tous , merci mille fois .Le taulier, la 404 , fredito , appelé le comme vous le souhaitez , a essayé de faire de son mieux et c’est grâce à vous .Vous qui m’avez portez tout au long de cette balade qui je dois être franc était plutôt mal embarquée au vue des jours post course . Merci en vrac a Anton et Steph pour avoir montré la route , marion , chloé , tuc , les jumelles, jey,yo,mes accompagnants bien sûr et tous ce qui étaient derrière leur ordinateur .
11 octobre, dimanche, point d’orgue de ma saison, objet de toutes mes convoitises, sanction de mes 10 semaines d’entrainement spécique : le marathon de RunInReims.
7 ans se sont écoulés depuis mon dernier marathon, qui était aussi mon premier, couru à l’époque sans préparation, parti sur vos terres faire le célèbre Marathon du Médoc avec des amis.
Le résultat était « couru » d’avance, mal partout, courbatures, coups de soleil, transpiration, sourire à l’arrivée, content d’en finir mais un peu déçu par mes 4h45.
Je m’étais dit : « plus jamais ! »
Et puis le trail m’a rattrapé, les kms se sont accumulés et puis, cette année, j’ai 42 ans, alors, pourquoi pas 42 km ? Vimement mes cent ans que je puisse faire Millau !
Vite inscrit au marathon de Reims : parcours plat, connu, record d’Europe féminin qui tient depuis plusieurs année, de quoi faire l’expérience d’un plan d’entrainement (le premier que je vais suivre de bout en bout, dans l’ensemble j’ai du mal à supporter qu’on me dise ce que je dois faire !) et viser une perf, du moins à mon niveau.
Objectif 3h30. C’est dit, gravé dans ma tête.
Inscrit dans les tous premiers dossards, j’apprends plus tard par le journal local que l’épreuve est reprise par Amaury Sport Organisation (ASO : le Dakar, l’Evian Master, le Tour de France à la Voile, le Tour de France cycliste, Paris-Roubaix…) Du lourd ! Sauf qu’ils veulent en faire un marathon « touristique » avec passage dans le vignoble de Champagne classé au patrimoine mondial par l’UNESCO.
Ca veut dire, parcours hors les murs et les vignes ne poussent pas à plat en Champagne ! Le parcours est alléchant mais relevé, des bosses sérieuses, un passage « trailisant » de 3,3km dans les chemins de vignes et un final de 11 km à plat et en ligne droite le long du canal…
.
Déjà inscrit je ne vais pas renoncé même si mon objectif semble difficilement atteignable. Du coup c’est décidé, si ce n’est pas 3h30, ce sera au moins en minimaliste, poursuite de transition oblige. Ca sera toujours ça !
La veille tout baigne, j’ai imprimé une fiche de temps de passage glissée sous mon cuissard Skins portant fièrement le logo Trailstore. « Avec Trailstore t’es le plus fort ! » Temps sec mais 5 degrés seulement au départ. Ma femme me rejoint à vélo au 10ème km et m’accompagnera jusqu’au 41ème. Vous ai-je déjà dit qu’elle est parfaite ?
Le soleil pointe son nez quand je traverse les vignes colorées par l’automne. C’est superbe…mais ça grimpe raide. Pas de problème pour un traileur, mais quand même, pour un marathon c’est chaud. C’est que j’ai un objectif moi !
Au fil des kms ma petite avance fond comme neige au soleil. Le meneur d’allure 3h30 est sympa et m’accroche au passage, je tiens bon, je sers les dents, le rythmes est un tout petit peu plus rapide mais ça suffit à faire mal. Je ne relâche pas mes efforts même s’il gagne du terrain.
37,38,39 les panneaux des kms s’accumulent, 40 ça sent bon, 41, en ville, on retrouve du monde sur le bord de la route et on retrouve les coureurs du 10kms partis 2h30 après les marathoniens. Ca booste.
42? j’ai pas vu le panneau, j’accélère, je donne ce qui reste, ça va passer.
3h30’32 ». J’ai fait mon objectif malgré les difficultés du parcours. Je suis ému, content, fatigué. La pression retombe d’un coup. Sur la ligne, je ne retiens pas quelques larmes.
Ah oui j’oubliais, j’ai couru avec une paire d’innov8 zéro drop et zéro amorti, ma conversion semble être terminée, le minimalisme est en moi et Trailstore est dans la course.
Cela fait quinze ans cette année que j’ai découvert la vallée de Conca en Corse du Sud. Quinze ans qu’elle m’offre une vraie opportunité de casser le train-train quotidien. Quinze ans que c’est notre principale destination de vacances (une chance oui !).
C’est une véritable parenthèse enchantée, un retour à la terre. Loin de la ville, reliée à la civilisation par un chemin chaotique, cette vallée m’apporte ce dont j’ai besoin : repos, calme et nature. Nous sommes les derniers habitants de ce petit paradis avec les sangliers. Je la connais bien depuis toutes ces années mais je me suis encore plus rapproché d’elle depuis que j’ai décidé de courir à travers ses sentiers. Un terrain de jeu grandeur nature. Loin des chronomètres, dossards et concurrents, elle répond encore plus à l’image que j’ai de la course à pied. Je cours librement où je veux et quand je veux, de la durée que je souhaite et à l’heure que je veux. Un seul objectif : découvrir un peu plus cette vallée qui cache des trésors de vie, une vie passée pour d’anciens bergers.
Du sentier monotrace au large chemin de terre, en passant par de la grosse pierre, il y en a pour tous les goûts. Du D+ et du D-, tout ça sous le soleil du sud-est et toujours avec la mer méditerranée et son bleu profond en ligne de mire.
Cet été encore, j’ai donc réitéré. J’ai parcouru la vallée du nord au sud et d’est en ouest. Une centaine de kilomètres au total. Parmi mes itinéraires, j’ai découvert un joli sentier menant au village de Grossa.
J’ai aussi réussi à rejoindre le village de Tizzano depuis notre bergerie ce qui m’a offert un joli point de vue sur la tour et le phare de Senetose.
Je suis passé par Alturaja et son ancienne maison laissée à l’abandon. Tel un coffre fort elle renferme des objets de la vie quotidienne.
Enfin j’ai aussi beaucoup pratiqué notre chemin qui mène à la plage à l’aller comme au retour, en descente comme en montée sous un soleil de plomb. 300 mètres dénivelé sur 5 kilomètres, de quoi chauffer les quadriceps et affoler le cardio. Cela fera sourire les vrais traileurs.
Et puis j’ai croisé des vaches (sauvages), des perdreaux et des sangliers (par dizaines) ! Finalement je n’étais pas si seul dans ma vallée !
Alors il est vrai que je n’ai pas réalisé mon souhait d’atteindre le sommet le plus haut du coin (environ 400m). Cela fera aussi doucement rigoler les montagnards. Mais là ce n’est plus du trail. Ce sera de la randonnée et il faudra préparer les mollets qui seront griffés par un maquis protecteur car il n’y a aucune trace pour y mener ! Un objectif pour plus tard et j’ai déjà plein d’idées en tête pour notre prochain séjour et découvrir un peu plus cet espace de (vraie) vie.
Casti au semi du marathon de Bruxelles, Fredito au semi de Bargerac et les deux lascars ardennais au plus que semi de la fantastique course Sedan-Charleville, l’une des plus vieilles de France… L’ayant déjà faite, je confirme mais je laisse le soin aux acteurs d’en parler librement…
Fredito à Bargerac:
C est pas malin ….
Dix jours avant le grand raid des cathares y a le semi de bergerac et à force d’être chauffé par les jumeaux Dumonteil je décide de m’y inscrire la veille et sous une pluie battante !
Au mental quoi !!!
Bref me vl’a sur une course non visée , sans réelle préparation mais avec le cuissard trailstore . Pas de casquette run store puisque ma femme l’adore et l’a adoptée ! Pas cool pour moi .
9:30 on décolle sous le coup de pétard de Mr le maire !
Comme j avais pas prévu d’allure réelle je décide de suivre Cyril dumonteil qui vaut 1:23 ! Ça durera 1,5km puisque Cyril sans jambe pour ce Dday ne peut pas tenir la cadence qu’ il s était prévu !
Me voilà propre….et seul!
Je passe le 10 en 39’24 tranquille quoi , je rattrape la 1ère féminine , elle avance bien mon salaud !!! Je mets un bon bout de temps à la rattraper et à la dépasser ! Au km 15 RAS , toujours seul et toujours dans l allure mais le final est terrible avec 3 km de faux plat montant ! Je m accroche et au km 16 j’aperçois un gars en rouge au loin ; l’autre jumeau ! Merde il est à la ramasse aujourd hui . J essaie de le rattraper mais il colle un gars qui l’ amènera jusqu au 20,5 km ! C est mort 🙁 .
Je vient crever à quelques 24″ de lui , un peu touché je l’avoue car j ai tout donné pour rattraper le jumeau .
Au final 1:23’55 et une 16 ème place . Pour info la féminine est à 30″ derrière . Chapeau bas !’
Correct pour une course non visée !
Pourvu que ça me coûte pas trop cher pour l’ultra des cathares !!!!!
Au moins j aurai une excuse si je Foy le pas le boss !
Eric et Cédrik à Sedan-Charleville:
Fin de dimanche ?
Apéro ?
Réveil de sièste ?
Déprime ?
Bah non ! C’est CR.
Ce soir, retour des Ardennes. Partis dès le matin, Cédrik et moi nous rendons à Charleville (oui, dans les Ardennes, près de la Belgique) pour monter dans le bus qui doit nous conduire à Sedan (encore dans les Ardennes, oui, oui, toujours pas très loin de nos amis Belges).
Dans le bus ? Oui, dans le bus.
Tenue d’avant course, on attend le départ.
Les compères avant le départ
Ce dimanche on court une classique, la plus ancienne course de ville à ville en France. Première édition en 1906, cette année c’est la 95ème édition de Sedan-Charleville, 24,3 km d’encouragements, de routes vallonnées et de ravitos officiels ou pas, l’ardennais ne vous laisse pas avoir faim ou soif.
Tenue de course : presque trop rapide pour le photographe (clin d’oeil et merci à Séverine)
L’ardennais sait recevoir : il déplie une table de camping devant chez lui et offre de l’eau, du sucre ou du chocolat au coureur qui veut. Vraiment sympa, merci à tous. En plus, fanfares et du monde tout le long de la route, et des applaudissements. Ne demandez plus pourquoi on y retourne. Inscrivez-vous pour l’an prochain.
Les chronos ? Ca intéresse quelqu’un ? OK ! Je peux vous dire qu’on a réalisé nos objectifs. Contents, une super course pour un beau dimanche sous les couleurs Trailstore.
Casti à Bruxelles:
Résultat bof. Pas terrible. Une course où je n’ai pris aucun plaisir. Mon état des dernières semaines : marre des douleurs aux tendons d’Achille , un ras le bol général , plus d’envie… Heureusement le soleil était présent et les copains rencontrés ont fait du bien…
Et il faut reconnaître que la Grand Place est quand même magnifique.
A l’entame de la prépa je visais mon record sur semi 1H18 mais , vu les dernières semaines, je voulais juste courir. Au final, 1h22, c’est pas mal…
Maintenant je cours quand je le sens, à l’envie.
Maintenant j’attends un nouveau défi… Lequel, quand… ???
Et bien voilà, je résumerai cette semaine par un pas en avant, 3 pas en arrière… En effet je vous quittais la semaine passée (S2) plein d’espoir. Mais ce lundi, je déchantais de nouveau.
De nouvelles douleurs à cette fichue aponévrosite dès le réveil et surtout à l’effort 🙁 Grosse déception donc qui me fait revoir mes ambitions à la baisse, évidemment! Je maintiens dons le cap d’une S3 de transition mais en évitant les chaussures légères. En plus, je ne les ai pas encore bien que j’ai effectué mon choix.
La S3 de transition de Solarberg Séhel est donc la suivante:
musculation: si possible ( je prépare un plan, patience 😉
5′ de course pieds nus par séance
proprioception si possible
les éléments techniques sont les mêmes, on y ajoute juste la levée arrière du pied et le fléchissement du genou
5% du temps hebdomadaire en chaussures légères
Ma semaine:
Je me cherche encore du temps pour les exercices complémentaires comme la musc et la proprioception. Et pourtant je sais qu’il faut que je prenne ce temps mais je dois avouer que le plaisir de courir prime en ce moment. Cela faisait tellement longtemps. Suite à mes douleurs revenues depuis la séance de lundi, je zappe la course pieds nus et garde mes chaussures. Je ne fais pas non plus les 5% en chaussures légères car je ne les a pas encore reçues. Si je prends mon exemple d’environ 4X40′ par semaine, je devrais donc 8′ avec ces nouvelles chaussures. ce sera pour bientôt 😉
s1: 34′
Lundi matin. Au réveil, de grosses douleurs dès le premier pied posé. De mauvais souvenir remontent donc en surface et les foulées de toutes ma séance ne sont pas là pour me réconforter. Je prends un gros coup au moral.
s2: 35′
Mercredi après-midi. Cela va mieux. C’est justement peut-être parce que c’est l’après-midi et que je suis un peu en mouvement depuis le matin. je m’attache donc à ma levée arrière et mon fléchissement de genou. Bon, soyons franc, j’ai un peu l’impression de courir comme un cheval. Vous voyez, celui qui juste avant de passer un obstacle, avance avec grâce et efficacité. J’ai difficile de voir ce que je fais, les sensation sont étranges et il me faut absolument que mon pied ne remonte pas plus haut que la moitié de mon mollet de la jambe d’appui. Honnêtement, c’est étrange…
s3: 35′
Vendredi soir. Enfin! Je retourne à la piste… Plus d’un an que je n’y étais pas allé. Revoir les gars du club et un simple footing de 35′. Franchement, le bonheur d’être là est tellement grand que je ne me focalise pas sur trop de technique. J’adopte juste naturellement les éléments de base. Aucune douleur et le bonheur de l’instant partagé sous la pluie. J’espère une petite saison de participations à quelques cross…
s4: 40′
Dimanche matin, la sortie longue 😉 Pas spécialement de douleurs, je retravaille mon pas de cheval 😉 Je me sens de plus en plus à l’aise dans la gestuelle mais je ne fais que 40′ et je ne vais toujours pas très vite de peur de me claquer de nouveau sous ce talon. Je fais toutes mes sorties à 10km/h et je m’interroge sur le comment aller plus vite et plus longtemps avec cette technique. Mais je n’en suis pas encore là, la semaine prochaine c’est la S4.
Il est grand temps pour nous de vous en parler… Les ultras du mois d’octobre approchent à grands pas et avec eux, le temps de valider tout le matériel nécessaire à leur réussite.
Et le plus gros point à valider, c’est sans hésiter l’alimentation! L’offre est sans cesse renouvelée et de plus en plus variée. On trouve de tout et à tous les goûts sur le marché.
Pour répondre à vos attentes, Run Store et Trail Store ont décidé d’innover. En effet, les marques sont de plus en plus nombreuses à vous proposer des packs. Pack marathon, pack trail… Chez Trail Store et Run Store on vous propose également des packs mais comme on aime pas faire comme tout le monde, on vous propose des packs panachés.
Vous aimez la boisson d’une marque, les barres d’une autre, les gels d’une autre? Pas de soucis, chez Trail Store et Run Store c’est maintenant faisable!!!
Des packs à ne pas manquer!
Un pack à 19€ au lieu de 30€
1 malto
2 gels
2 barres ou pâtes de fruit
1 petite boisson récupération
Un pack à 39€ au lieu de 64€
1 malto
1 gato
4 sachets de poudre pour boisson
5 gels
4 barres ou pâtes de fruit
1 petite boisson récupération
Un pack à 59€ au lieu de 86€
1 malto
1 crème déjeuner
4 sachets de poudre pour boisson
5 gels
5 barres ou pâtes de fruit
1 grosse boisson de récupération
Et tout cela à panacher dans toutes nos marques! Squeezy, Cliff Bar, Punch Power, Overstim’s, Apurna, Fruit 2, Oxsitis et bien d’autres.
Il est grand temps pour vous de tester et de valider vos ravitaillements pour vos ultras d’octobre comme les Cathares, le GRR ou les Templiers qui arrivent à grands pas…
Mais attention, notre première offre de pack peut s’avérer un excellent choix pour un objectif 10 ou semi de fin de saison… Comme La Rochelle par exemple…
Le rideau est tombé hier soir sur la troisième édition de notre, maintenant connue, FAC Running. Beaucoup s’étaient demandé: « pourquoi FAC » ? Et bien tout simplement pour Faculté. Comprenez donc université, haut lieu d’apprentissage et de questionnement.
Ce fût encore le cas hier soir avec une très riche soirée en compagnie de Lionel Ozanne. Très chouettes instants de questionnements et d’échanges couronnés d’un bon apéro bon enfant. Comme le sont encore intactes mes souvenirs d’étudiants. Et cela tombe bien car Trail Store et Run Store, par l’intermédiaire de Laurent Bahier et de ses intervenants, se bougent vraiment pour vous offrir des moments intelligents ou l’on peut répondre à vos questionnements et des moments d’intense convivialité comme hier soir. Merci à vous pour votre présence et on vous donne rendez-vous à la prochaine session de la FAC Running qui aura lieu le 13 octobre à la même heure, 19h00, et au même endroit, au 30 quai Richelieu à 33000 Bordeaux.
Vous l’aurez donc remarqué, il y aura bel et bien « inter-cours » le 6 octobre. Un peu de repos donc pour vous retrouver encore plus nombreux et en forme le 13. Venez avec vos amis…
Alors comme chaque semaine, séance de rattrapage pour celles et ceux qui n’étaient pas là ou qui n’ont pas pu visionner le live d’hier soir… C’est par ici:
En semaine 2 du plan établi par Solarberg Séhel, il n’y a pas de gros changements par rapport à une S1. J’ai donc maintenu le même cap en ajoutant, comme conseillé, une composante technique.
Selon moi, c’est une composante très complexe à analyser seul. Sans apport extérieur ou vidéo. Comme l’auteur du livre le recommande vivement, faites-vous analyser par un copain ou encore mieux, faites-vous filmer! Le fait de vous voir sera plus bénéfique que quoi que ce soit d’autre!
Du coup pour cette S2, , ayant validé les autres points techniques détaillés, je me penche sur l’évolution. Il faut que je fasse attention à ramener la jambe arrière avec le pied qui monte à mi-tibia et qui revient vers l’avant à l’horizontale. je dois donc normalement sentir un travail accentué des ischios-jambiers, des fessiers et une ouverture de hanche. J’ai donc essayé la caméra… Et mon conseil est vraiment de bien la placer. Comme vous pouvez le voir, cela n’était pas forcément le cas et mon logiciel photo basique ne me permet pas des arrêts sur image très très précis. Je suis donc un peu déçu de cette première mais je sais les éléments qu’il me faudra mettre en place pour vous proposer quelques chose de pus précis.
Passons donc à cette S2:
Ce qui est certain en ce début de semaine c’est que je remercie très fortement mon ostéopathe. Je ne ressens plus rien au niveau de mon aponévrosite! Enfin mais je n’ai pas très envie de m’enflammer. Je continue calmement en essayant de ne pas me réjouir. Une rechute arriverait bien plus vite qu’une guérison franche. Je poursuis donc « mon plan ».
s1, mardi matin:
Waw, une sortie longue 😉 Et bien oui! Mon ami Alain Bustin étant sur place, je ne pouvais manquer une sortie en sa compagnie et celle de Laurent. Je m’équipe toujours de mes NB. En effet, le passage en chaussures légères ne doit se faire qu’en S3 si les éléments techniques sont acquis. 55’ d’une sortie super agréable. Pas de douleurs. Ni au talon, ni aux mollets… C’est positif pour la suite…
Mercredi:
J’appelle mon ostéo. Je dois y aller lentement et le rappeler dans un mois.
s2, jeudi soir:
Je reprends les lignes droites pieds nus. Tout va bien niveau talon. Niveau mollets aussi. Etant donné qu’en S1 j’y étais allé un peu fort, je décide de faire 5X100m avec le retour en marchant. Tout se passe agréablement bien. 40’ au total.
Vendredi:
1h15 de vélo soft, cool, relax…
s3, samedi après-midi:
Je repars sur la même idée que celle du jeudi. 20’ de footing en échauffement, NB aux pieds. Cette séance-ci, je fais 6X100m pieds nus. Lors des retours en marchant, j’intègre des fentes avants et des exercices de technique de course « marchés ». Aucune douleur, rien. Cette séance est super agréable. Au final, 45’ de sortie et l’envie d’enchaîner et de retrouver un niveau compétitif. Mais je me sens lourd, presque débutant. Il me faudra du temps, il faut que je prenne le temps…
Dimanche:
1h25 de vélo soft, cool, relax 😉
La semaine prochaine, je dois passer en chaussure légères 5% de mon temps hebdomadaire de course. Mais je n’ai pas encore arrêté choix sur une paire de chaussure précise. J’hésite entre les deux modèles de Salming, Inov8, Newton…
Les critères sont définis et les suivants:
légères
souples en largeur et en longueur se pliant donc au tiers avant de la semelle
sans amorti
drop de 4 à 6mm Max
J’hésite entre plusieurs modèles mais si jamais je me laisse encore quelques jours de réflexion avant de faire un investissement chaussure.