Le Triathlon des Dupondts

Eric et Cédrik nous présente leur premier triathlon dans un récit court, guai et joyeux, crédité d’images de bande dessinées à l’accent belge avec Dupond et Dupont…

 » Vous ai-je déjà dit que le triathlon c’est bon ? Je dirais même plus, le triathlon c’est bon.

Allez, flashback, je vous raconte depuis le début la dernière aventure de Cédrik et Eric, je dirais même plus d’Eric et de Cédrik :

Les présentations sont faites, je ne reviens pas sur nos portraits et parcours. Bon, oui, on court. Souvent, on n’est pas les seuls. La mode est là on croise des runners à tous les coins de rue. Encore quelques uns sur les chemins, moins sur les sentiers et presque plus dès qu’on entre dans les bois ou qu’on sort de nuit. Allez comprendre.

Je ne reviens pas non plus sur nos chronos : c’est comme ça, on est sympa, on ne colle de pression à personne.

Vous ai-je déjà dit qu’on court souvent ? Oui ? Souvent, mais pas assez vite pour ne plus pouvoir se parler, alors on papotte, comme des mamans à la sortie de l’école…

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Sauf que l’autre jour et l’autre autre jour aussi, et puis d’autres fois encore, j’ai semé une petite graine qui a germée dans l’esprit fertile de mon pote : début septembre tu viens avec moi faire le triathlon de l’Omois à Chateau-Thierry.

Il a dit oui. Qui pourrait refuser une baignade dans la Marne ? On ne refuse pas un bon Jaccuzzi, remous assurés, 400 nageurs au départ.

Alors c’est parti, on prépare le matériel, petit briefing, vérifications des vélos, chargement du camion et en route. Sur le chemin, la tension se fait sentir. Ca blague mais la pression monte. Cédrik a du mal à cacher ses doutes. L’envie est là mais…

On se gare, on choppe nos dossards, on installe religieusement notre barda dans le parc à vélo et on enfile shorty (pas de combi intégrale, c’est pas donné et puis on est des amateurs, on aime bien en baver un peu, nos amis américains se seraient déjà fait tatouer No pain, No gain, mais nous on n’est pas des américains, et on n’a pas de combi, juste un shorty et un bonnet de bain.

On rejoint le départ à pied dans une super ambiance, 400 athlètes, enfin pas tous des top modèles-mannequins-super musclés, mais quand même, 400 personnes en costume de sirène, pieds nus en plein centre ville, c’est sympa. On longe la Marne en remontant le courant, ça donne une idée précise du parcours. Finalement c’est loin le départ ! Va falloir les nager ces 750m. Nous on n’est pas des poissons, on est des runners j’vous dit.

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Mise à l’eau rapide, coup de trompe, le départ est donné. On laisse les costauds devant (je ne pratique plus les avants postes depuis mon premier triathlon qui tenait plus de la boxe que de la natation!)

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Visibilité ? Personne ne sait, quand tu nages tu ne vois pas tes mains ! C’est pas les Maldives, non, vraiment pas mais au moins on a pu venir en voiture. Température ? Annoncée le lundi à 21, finalement un petit 18 le dimanche. Ca tombe bien j’adore les bains chauds.

Un gros quart d’heure à patauger et c’est la sortie de l’eau (des amateurs je vous dis !)

Vite, on jette son bonnet, on récupère les lunettes dans une main, de l’autre on tente de gagner quelques secondes en ouvrant le shorty. La tête tourne un peu, les jambes avancent on ne sait trop comment ni pourquoi.  Et déjà c’est l’entrée dans le parc à vélo. Chaussures, casque, d’autres lunettes et vite, c’est parti vers la sortie. On passe la ligne et on saute en selle. La parcours de cette année est nouveau, 25 bornes que je découvre au fil des coups de pédales : valloné et sinueux, exigeant, varié, que du bon. Boire, manger un peu et boire à nouveau, le retour est proche, on fait tourner les jambes avant d’arriver, faut assurer la dernière transition.

Vite, vite, on dépose le vélo, de nouvelles chaussures et c’est parti pour la course à pieds. Un circuit en 8, le long des quai de la Marne. Jamais loin de l’arrivée, plusieurs fois on voit la ligne, ça motive.

5 bornes c’est vite passé. Dernière ligne droite, je laisse la foulée s’allonger le plus possible et déjà c’est fini. Cédrik est derrière, je remonte sur le parcours, vais le chercher et hurle mes encouragements pour qu’il donne tout dans cette ligne droite de l’arrivée. Résultat, il rattrape et double ; bien joué, c’est une bouteille de Champagne de gagnée à l’arrivée.

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On échappe au contrôle anti-dopage. Enfin ça serait malheureux de se doper et de ne pas finir dans les premiers.
Cédrik : c’est quand le prochain. A toi, mon ami, j’aime quand tu me parles comme ça. Vivement le printemps qu’on remette ça.

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