L’évangile selon McDougall

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Ca y est, je suis arrivé au bout du pavé, qui n’en est pas vraiment un. Les caractères sont gros et il y a beaucoup de chapitres. C’est pour rassurer les plus récalcitrants ou ceux qui préféreront privilégier le running à la lecture.

Depuis le temps que je voyais ce titre en tête de gondole des magasins de running, que j’en entendais parler à droite et à gauche. Depuis le temps qu’il est présenté comme la bible du running, que l’on me dit « il a changé ma façon de courir ». J’ai enfin pu me faire une opinion. C’est effectivement un très beau récit. Il n’y a pas de longueurs et c’est plutôt bien rythmé.

Je ne vous raconte pas l’histoire en détail car vous trouverez de meilleurs résumés ailleurs mais pour faire court, le récit est centré sur un peuple originaire du Mexique pour qui la course à pied est une façon de vivre.

Sans vouloir vous dévoiler la fin de l’histoire, c’est une belle leçon sur la course à pied et surtout sur la façon de l’appréhender.

Pour certains lecteurs, ce livre a changé leur façon de courir. Je n’irai pas jusque là pour ma part. Je pense qu’avant tout cela donne une bonne leçon d’humilité. Cela donne aussi une autre vision du running et dématérialise un peu ce qu’il est devenu. Cela ouvre d’autres perspectives que celle du chronomètre : le plaisir, le partage, la découverte, la patience. Ce sport individualiste devient un vrai sport collectif. Mais tout cela vous l’avez peut-être déjà acquis ou compris.

Je vous conseille donc sa lecture, cela ne peut que vous donnez envie de courir et vous dépasser.

Voici quelques citations qui ont retenu mon attention :

« Je ne l’ai jamais dit à personne parce que ça a l’air prétentieux, mais j’ai commencé à courir des ultras pour devenir quelqu’un de bien, me confia-t-elle. »

« On ne s’arrête pas de courir parce qu’on vieillit. On vieillit parce qu’on s’arrête de courir. »

« Je savais que l’effort aérobie est un puissant antidépresseur, mais j’ignorais à quel point il peut stabiliser l’humeur, bien que j’aie horreur de ce terme. Si vous n’avez pas de réponses à vos problèmes après quatre heures de course, vous ne les trouverez jamais. »

« A la différence des autres organismes, les humains sont en proie à un conflit entre le corps et l’esprit : nous avons un corps taillé pour la performance, mais un cerveau constamment à la recherche de l’efficacité. »

« Nous ne courons pas pour nous mesurer les uns aux autres, avait-il réalisé, mais pour être les uns avec les autres. »

Born to run de Christophe McDougall aux éditions Guérin

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