Et bien voilà, je résumerai cette semaine par un pas en avant, 3 pas en arrière… En effet je vous quittais la semaine passée (S2) plein d’espoir. Mais ce lundi, je déchantais de nouveau.
De nouvelles douleurs à cette fichue aponévrosite dès le réveil et surtout à l’effort 🙁 Grosse déception donc qui me fait revoir mes ambitions à la baisse, évidemment! Je maintiens dons le cap d’une S3 de transition mais en évitant les chaussures légères. En plus, je ne les ai pas encore bien que j’ai effectué mon choix.
La S3 de transition de Solarberg Séhel est donc la suivante:
- musculation: si possible ( je prépare un plan, patience 😉
- 5′ de course pieds nus par séance
- proprioception si possible
- les éléments techniques sont les mêmes, on y ajoute juste la levée arrière du pied et le fléchissement du genou
- 5% du temps hebdomadaire en chaussures légères
Ma semaine:
Je me cherche encore du temps pour les exercices complémentaires comme la musc et la proprioception. Et pourtant je sais qu’il faut que je prenne ce temps mais je dois avouer que le plaisir de courir prime en ce moment. Cela faisait tellement longtemps. Suite à mes douleurs revenues depuis la séance de lundi, je zappe la course pieds nus et garde mes chaussures. Je ne fais pas non plus les 5% en chaussures légères car je ne les a pas encore reçues. Si je prends mon exemple d’environ 4X40′ par semaine, je devrais donc 8′ avec ces nouvelles chaussures. ce sera pour bientôt 😉
s1: 34′
Lundi matin. Au réveil, de grosses douleurs dès le premier pied posé. De mauvais souvenir remontent donc en surface et les foulées de toutes ma séance ne sont pas là pour me réconforter. Je prends un gros coup au moral.
s2: 35′
Mercredi après-midi. Cela va mieux. C’est justement peut-être parce que c’est l’après-midi et que je suis un peu en mouvement depuis le matin. je m’attache donc à ma levée arrière et mon fléchissement de genou. Bon, soyons franc, j’ai un peu l’impression de courir comme un cheval. Vous voyez, celui qui juste avant de passer un obstacle, avance avec grâce et efficacité. J’ai difficile de voir ce que je fais, les sensation sont étranges et il me faut absolument que mon pied ne remonte pas plus haut que la moitié de mon mollet de la jambe d’appui. Honnêtement, c’est étrange…
s3: 35′
Vendredi soir. Enfin! Je retourne à la piste… Plus d’un an que je n’y étais pas allé. Revoir les gars du club et un simple footing de 35′. Franchement, le bonheur d’être là est tellement grand que je ne me focalise pas sur trop de technique. J’adopte juste naturellement les éléments de base. Aucune douleur et le bonheur de l’instant partagé sous la pluie. J’espère une petite saison de participations à quelques cross…
s4: 40′
Dimanche matin, la sortie longue 😉 Pas spécialement de douleurs, je retravaille mon pas de cheval 😉 Je me sens de plus en plus à l’aise dans la gestuelle mais je ne fais que 40′ et je ne vais toujours pas très vite de peur de me claquer de nouveau sous ce talon. Je fais toutes mes sorties à 10km/h et je m’interroge sur le comment aller plus vite et plus longtemps avec cette technique. Mais je n’en suis pas encore là, la semaine prochaine c’est la S4.
Avec une de ces trois là 😉
Niveau soin, je vais aller voir un magnétiseur ou un spécialiste de la réflexologie plantaire, a voir. To be continued…
Jey
Mon protocole depuis une semaine :
Tous les jours, 6 km en 4min course et 1 min marche
Chaussures très amortissantes pour réduire l’impact au sol, j’ai également remis mes ortheses plantaires pour soutenir l aponévrose
Massage avec balle et huile essentielle immortelle matin et soir
Là, je tiens le bon bout…
Presque plus de douleurs !
Bon courage…
Le problème des aponevrosites c’est que généralement on reprend toujours trop tôt et trop vite parce que à un moment ça va mieux. C’est l’erreur fatal pour faire des hauts et des bas. Ça marche pendant un temps puis un jour c’est la catastrophe, soit les douleurs deviennent chronique, soit on déchire l’aponévrose : au revoir, c’est 18 mois d’arrêt.
Enfin il faut être sur que c’est une aponevrosites, ce qui n’est pas toujours le cas. Donc écho ou IRM pour savoir ce que l’on tente de soigner.
Les bons plans sont effectivement les massages sous la voûte plantaire avec balle de tennis mais également avec bouteille d’eau congelée à faire rouler sous le pied.
Enfin les étirements doivent partir du genou jusqu’au pied car l’aponévrose plantaire forme un tout avec tendon d’Achille et mollets.
Allez je continue à soigner mes fasciites plantaires !