La dernière de ce grand chelem de fou, 4 100miles dans l’année… Waw…
La dernière de ce grand chelem de fou, 4 100miles dans l’année… Waw…
Avant dernière étape de notre grand chelem:
Second épisode du Grand Slam Ultrarunning, Vermont 100… Une course qui mêle cavaliers et coureurs.
LES TRAILSTORE SE MONTRENT !!!
Un article du Fred Vidotto…
Ce 1er mars pendant que Lionel Ozanne épinglait une seconde étoile à son maillot et que Laurent Bahier le boss réitérait sa quatrième place , tous deux sur le circuit accidenté et boueux des 50km de Lalinde , je continuais ma préparation pour les 100km de Belves.
Amitié oblige je me suis rendu , seul , à Nontron pour la 3ème édition du trail des grands couteliers , course organisée par Michael Pluyaud et Hélène Valliani sa compagne . J’ y arrivait pour unique but de clôturer une semaine de 100km que le yo m’avait programmé . Je suis donc parti sans ambition et me faire plaisir . Après les 26km de boue et de bosses (650+) je franchis tranquillement la ligne en 2h16 avec une 13ème place à la clef qui me vaut un podium surprise en V1.
Décidément cette épreuve me réussit puisque en 3 participations je fais 3 podiums . Après quelques bières il fallait rentrer se reposer et peaufiner sa forme en vue de la semaine qui suit. Et le Maratrail du Périgord m’attendait avec là une autre idée en tête .
S+1 me voilà à Brantôme , village de départ de la course . Course atypique puisque elle est en ligne et relie Brantôme à Bourdeilles , magnifiques villages du Périgord blanc . Au vu des têtes d’affiches présentes je ne pouvais espérer qu’un top 10 , mais peu importe , car même si je voulais faire une belle course je voulais surtout faire une course propre . J’entends par là essayer d’être le plus régulier possible dans l’effort . Après avoir regardé vite fait le parcours et le dénivelé (seulement 900+ pour 42km) je me disais pouvoir tenir un 12,5 de moyenne et finir aux environ des 3h30 . Ça peut être étonnant de pouvoir planifier sa vitesse sur un trail mais je le sentais ainsi .
Je partais donc sur ses bases là avec Patrick Heyer (lui aussi multiples vainqueur des 50km de lalinde) . Au bout de quelques km ou je me sentais bien je laisse mon collègue de run pour essayer de prendre mon rythme de croisière . Au 25ème km je passe en 1h57 soit à 12,9 de moy . On est dans les temps . Je ne m’arrête pas puisque je suis parti avec le nécessaire , d’ailleurs je ne ferais aucune halte sur ce parcours roulant qui je dois le dire m’avantage énormément . J’ai déjà doublé des concurrents partis un peu vite , dont Abdel Bouffrizy (- de 2h55 au marathon ) , marc Serrero (10ème à la pastourelle) . Trop bien mais je ne m’emballe pas , la route est longue et ses vieux briscards savent se gérer , peut être mieux que moi !!!!
Plus loin c’est Samuel Duval qui ne pourra rien faire contre ma foulée légère ( hihi ) . Je continue donc et au 32 ème km Cyril Dumonteil m’annonce super bien classé , mais c’est très difficile de connaitre véritablement le classement car sur cette évènement qui rassemblent 1000 coureurs , se mélange solo relais à deux et relais à 4 .
Je suis toujours à mon allure et je « transperce » la foule aux ravitos , ma moyenne est excellente puisque je suis dans mes temps (12,6) . Au 34 ème km je double le jeune Nicolas comte devra vite abdiquer ou, après quelques encouragements, je file ravi de me sentir bien malgré la chaleur qui pointe le bout du nez . 36ème km une surprise puisqu’on laisse les parties roulantes pour un passage en falaise qui forcément fera chuter la moyenne . Je passe sans encombre mais dur de reprendre le rythme . Je continue car je sais que la fin est proche . Au 40ème un mur se dresse devant nous , tout le monde marche , et une fois en haut j’aperçois un coureur , je le rattrape et me rends compte qu’il est sur le solo . Cool , je le passe en l’encourageant et me dirige vers la flamme rouge , synonyme d’ultime km .
Superbe arrivée en haut du village de Bourdeille ou des centaines de relayeurs sont présents .
Je franchis la ligne en …… 3h30et 26 secondes pour une moyenne de 12,4km/h pour ces 43 km .Qui dit mieux !!!
J’apprends qu’en plus je termine à une superbe 5ème place et 2ème V1 .
Après avoir ingurgité quelques bières et discuté avec les amis il est temps de rentrer se reposer car les semaines qui suivent vont être éprouvantes car la prépa Belves continue …
RDV donc le 25 avril 🙂
On continue notre poursuite des trails version US avec ce grand chelem.
De source Wikipédia, le Grand Chelem de Ultrarunning est un ensemble de quatre des plus prestigieux 100 miles des USA. Il comprend la Western States 100 en Californie , le Vermont 100 Mile Endurance Run dans le Vermont , le Wasatch Front 100 Mile Endurance Run dans l’Utah , et le Trail Leadville 100 dans le Colorado .
Le premier coureur à compléter le Grand Chelem était Tom Green, 35 ans, du Maryland en 1986 avec un temps combiné de 96 heures, 26 minutes et 28 secondes.
Voici donc en vidéo, la découverte de la WS100. Probablement la course référence de la naissance de l’ultra aux USA.
Je me souviens, j’étais dans son bureau pour récupérer un de mes achats lorsque Laurent venait d’apprendre qu’il allait distribuer la marque Clif Bar. Autant dire que cela ne m’a fait ni chaud ni froid. En même temps je n’ai jamais porté d’intérêt à l’aspect nutritionnel de mes activités sportives. Du moins pas autant que les montres, les chaussures ou l’hydratation. Après m’être documenté j’ai réalisé que je suis surement passé pour un coureur du dimanche voir un usurpateur de l’activité outdoor auprès du patron de Trailstore. Clif Bar est la référence américaine !
Ma préparation pour le marathon de Bordeaux était le meilleur prétexte pour tester ces barres.
Le test que je vous propose se focalise plus précisément sur la barre arômes chocolat blanc / noix de macadamia.
Le packaging :
Je tiens à préciser que je suis une grande victime du marketing. J’en suis bien conscient et je le reconnais après plusieurs années de thérapie. Je l’assume.
J’avoue avoir eu un faible pour le packaging de ces barres. Le graphisme est simple et de bon goût. Les couleurs sont sympas, le logo efficace et le nom punchy comme un acteur de western !
Le contenu :
Lorsque j’ai récupéré ma commande, je ne m’attendais pas à d’aussi grosses barres ! Vous en avez pour votre argent. Question pratique, ce n’est pas forcément l’idéal car si vous partez sans sac vous avez intérêt à avoir de grandes poches dans vos shorts, cuissards ou t-shirt. Mais lorsque l’on s’équipe avec ce genre de produits à priori on part pour une longue sortie donc on devrait être équipé d’un sac à dos. Mais je préfère vous prévenir, la Clif Bar c’est un sacré morceau !
Sur le papier, même si je ne connais pas grand-chose à l’apport énergétique qu’il est nécessaire à nous autres, coureurs de longue distance, la liste est longue et c’est du distingué : vitamine A, D, E, C, B6, B12, Calcium, Magnésium, Thiamine, Riboflavine, Niacine. A priori avec tout ça, on ne doit pas connaitre de coup de mou.
La dégustation :
La Clif Bar chocolat blanc / noix de macadamia faisait partie de mon équipement pour ma sortie longue de 30km dans le cadre de ma préparation marathon.
Je restais sur une très mauvaise note le week-end précédent et le test d’une marque concurrente. La pire expérience nutritionnelle sportive de ma vie. Je ne citerai pas la marque de ce produit mais j’en ai encore froid dans le dos (imaginez un cuisinier qui mélange tous les ingrédients qu’il a dans son placard sans se poser la question si cela s’harmonise et bien ça donnerait cette barre)
J’étais plutôt optimiste pour la Clif Bar. Le test a débuté précisément entre le 13ème et le 14ème kilomètre. Je sortais d’un bois et d’un joli chemin longeant un ruisseau. Je retrouvais le bitume, en plein dans un lotissement. Il me restait un peu plus de la moitié à parcourir de ma sortie. J’avais besoin d’un coup de boost. J’entamais prudemment, par petits morceaux ma Clif Bar. Dès la première bouchée la magie a opéré. J’ai vécu un instant gourmand durant lequel j’aurais pu m’arrêter sur place pour profiter de ce qui ressemble à un goûter d’enfant. Je vous rassure, la barre ne vous retardera pas car au-delà de la qualité gustative, le coup de fouet a bien eu lieu et la Clif Bar m’a relancé pour la seconde partie de mon parcours.
Vous l’aurez compris, c’est à la fois un produit efficace qui atteint son objectif principal de donner des forces et aussi excellent !
Je sais dorénavant que cette barre accompagnera mes longues sorties et mes courses en compétition (voir mes goûters ! )
Le festival montagne en scène devient grand! Dans sa version été 2015, il sera projeté dans de nombreuses et nouvelles salles en France, Suisse et Belgique. Le Team Trailstore.fr était à la version hivernale de 2014, ils seront probablement sur Bordeaux pour la version estivale…
Toutes les dates ici.
Oseriez-vous une sortie trail sur le Caminito Del Rey en Espagne? Sur un des chemins les plus dangereux au monde? Allez, à quand un OFF ;-)?
Un lien à regarder sans modération…
http://www.lequipe.fr/explore-video/anton-krupicka-ultra-pur/
Après avoir terminé Born to run j’avais très envie de lire d’autres récits évoquant la course à pied de manière réelle ou fictive. Je n’ai pas trouvé beaucoup de références dans le domaine.
Enchanté par le récit de Christopher McDougall, je me suis mis en quête d’en trouver d’autres. J’ai commencé par consulter le catalogue des éditions Guérin qui l’a fait paraître en France. Ce catalogue est une mine d’or pour ceux qui sont attirés par les récits de voyages, d’aventures et d’activités outdoor avec une grande partie dédié à la montagne.
Parmi tous ces livres, le titre « Courir de plaisir » est celui qui m’a le plus attiré. Il répondait à mon envie du moment. La quatrième de couverture et le résumé sur le site de l’éditeur me le confirmait également.
Quand j’en parle autour de moi, avec des passionnés de courses à pied, le titre et le nom de son auteur, Nathalie Lamoureux, n’évoquent pas grand-chose. Pourtant après l’avoir lu et avec du recul il est désormais pour moi une référence, presque une bible. Born to run est la bible du coureur d’une manière générale, pour celui qui court 5km, 10km, un semi, un marathon, un trail ou un ultra. Courir de plaisir est la bible du coureur de trail et d’ultra. J’écarte ici les coureurs précoces du bitume pour qui le principal moteur est le chronomètre qui se trouve autour de leur poignet et qui veulent vite en terminer avec le plaisir de courir. Comme son titre l’indique, ce livre ne veut pas montrer que pour courir il faut subir ou souffrir. C’est plutôt un témoignage supplémentaire (j’en étais déjà convaincu) que la course à pied est le chemin vers un épanouissement personnel, l’aboutissement d’une quête intérieure dont l’issue peut-être trouvée avec le corps.
Ce livre est également une preuve que lorsque l’on se donne les moyens on peut réaliser de grandes choses. Nathalie Lamoureux n’avait pas le profil d’une sportive et encore moins d’une coureuse de course ultra. Plutôt attirée par les sorties nocturnes parisiennes, cette journaliste de renom, s’est lancée dans ce type d’épreuves de manière très sérieuse et a réussi à atteindre ses objectifs.
Il faut dire que Nathalie doit être une femme de caractère, pas du genre à se laisser faire. Son écriture est très spontanée et c’est aussi ce que j’ai apprécié.
Extraits :
« J’ai atteint mon objectif professionnel : journaliste, une vocation depuis l’âge de 8ans. J’exerce dans un grand magazine d’information, au sein d’un service très convivial que j’adore. J’ai la chance de m’épanouir dans mon métier. Je n’ai pas de vague à l’âme, mais la reconnaissance liée à mon statut social ne suffit plus. J’ai envie d’aventure, d’explorer l’inconnu, de faire jaillir de nouvelles pulsions, d’ouvrir une brèche, de m’affirmer. »
« Généralement, plus la durée de l’épreuve est longue, plus les notions telles que le partage, l’entraide, l’humilité, le respect, prennent le pas sur l’égoïsme du défi personnel. C’est le fameux esprit trail ».
« Le temps efface les douleurs et ne garde que les bons souvenirs. Voilà sans doute pourquoi les coureurs d’ultrafond poursuivent leurs courses, malgré les souffrances endurées. »
« Dans nos sociétés dites modernes, beaucoup souffrent du manque de reconnaissance ou ne sont pas considérés à leur juste valeur. Courir un ultra suscite l’admiration de l’entourage, de la famille. C’est valorisant. Cela permet de surmonter ses faiblesses ou ses lacunes, de sortir de la routine, de prendre une revanche sur les malheurs de la vie, en accomplissant quelque chose d’extraordinaire, fondé uniquement sur ses ressources personnelles. »