La loi de la gravité selon Newton

Compte rendu à vif concernant la paire de running Newton Gravity 4. Les semelles sont encore chaudes. Après les Altra Impulse dont il faudra que je parle sur ce blog, c’est un nouveau coup de cœur.

Il faut être honnête, il n’y a pourtant pas de quoi tomber amoureux de l’esthétique de ces chaussures. Mais l’esthétique c’est secondaire pour moi. Ma priorité est d’être bien dans mes baskets. Et c’est le cas de ces Newton.

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Confort

Le chausson est confortable. Il est souple. La languette n’est pas volumineuse comme dans certaines paires et c’est appréciable car cela a tendance à provoquer une douleur sur le dessus du pied.

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Souplesse

Le chausson est fin et fait preuve de beaucoup de souplesse. Ces Newton ressemblent à des chaussures de sprint. Je ne peux donc pas dire si elles seront adaptées pour des longues distances car je ne les ai testées que sur courte distance (une dizaine de kilomètres).

Dynamique

Au vu des caractéristiques citées plus haut, les Newton se révèlent très dynamiques. Mes deux premières séances étaient consacrées à du footing. Difficile de juger mais j’ai pu placer quelques accélérations qui me permettent de dire que ces chaussures répondent bien. Leur légèreté permet de démarrer rapidement et de conserver un rythme rapide.

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Et cette semelle alors, il faut en parler. Car cette semelle ne ressemble pas aux autres semelles. C’est dans la semelle que réside la particularité de ces Newton Gravity 4. L’avant de la semelle possède des « pavés » saillants, qui servent d’amortis. A cet endroit ils sont idéals pour les coureurs possédant une foulée médio-pied. Autant dire que c’est agréable de ressentir cet amorti. Je pense que pour les autres coureurs (talon et pointe), ce sont de très bonnes chaussures pour effectuer une transition au niveau de la foulée.

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Test très positif pour ces chaussures que je ne vais pas lâcher facilement !

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Eat & Run de Scott Jurek

Je ne cours pas après les biographies et autobiographies des stars de la course à pied mais je suis toujours curieux de lire leur vision de ce sport et de vivre, à travers leurs récits, des courses auxquelles je ne suis pas prêt de participer. Ils me vendent du rêve.

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A table !

Eat & Run est un bestseller outre Atlantique et nous avons la chance de profiter de sa traduction en France depuis l’année dernière. C’est l’occasion de découvrir la recette de la réussite de Scott Jurek, une référence en termes de course ultra. Une recette, c’est peu de le dire, car le livre en est truffé : une par chapitre soit 21 recettes. Mais attention, ne cherchez pas la recette du coq au vin ou du bœuf bourguignon. Dans ce livre on ne trouve que des recettes végétaliennes avec pour la plupart des ingrédients dont je ne soupçonnais pas l’existence.

J’ai eu du mal à rentrer dans ce livre la première fois. J’ai été contraint d’abandonner. Je faisais une indigestion de toutes ces recettes. Elles ont pourtant leur place dans cet ouvrage car la nutrition a un rôle fondamental dans la carrière de Scott. C’est un des facteurs de sa réussite et de la réalisation de toutes ses performances.  Ce carnivore, qui mangeait de la viande à chaque repas, va découvrir les bienfaits du végétalisme sur ses résultats sportifs.

Dans ce livre, on prend plaisir aussi à lire ces comptes rendus de courses toutes plus prestigieuses : Badwater, Western States 100, Hardrock 100, Spartathlon,… Et on découvre un garçon aux origines modestes qui s’est forgé un caractère volontaire, ce qui explique peut-être aussi son palmarès hors normes.

« Parfois il faut juste faire les choses ! » comme disait son père. C’est peut-être ça la clé de la course à pied, ne pas se poser de question et le faire.

Extrait : « Peut-être suis-je mal placé pour dire ce dont les Tarahumaras eux-mêmes n’ont probablement pas conscience, mais, quand j’étais avec eux, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’ils vivent dans la paix et la sérénité, qu’avec la course et la simplicité de leur mode de vie, ils accèdent à un état d’esprit, une zone ou même un « sixième sens » qui les met en accord avec le monde dans sa forme la plus pure. C’est cette zone que je cherchais depuis si longtemps. »

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Mizuno Wave Hitogami 3 – séance 2

Ma première séance de test de ce modèle de Mizuno (dont vous pouvez lire mes impressions ici) m’a déterminé à mettre ces chaussures à l’épreuve du tartan et d’une vraie séance de vitesse. Il en faut pourtant, pour me convaincre de réaliser un vrai entraînement structuré. Quand on aime ses chaussures, on ne compte pas !

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Ce mercredi là, la météo est idéale, un grand soleil, une température fraiche et pas un souffle de vent. Je me rends donc sur la piste à mon allure de croisière. Les premiers kilomètres sont toujours aussi plaisants mais je suis impatient de les voir en action sur du fractionné. Des séries de 1000 au programme que j’affectionne particulièrement. En même temps ce sont les seuls que je pratique. C’est long, mais en même temps rapide et au final ça dégage bien les poumons. On a l’impression de se vidanger.

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Comme prévu les Mizuno réagissent bien dès les premiers mètres, on ne reste pas collé au sol. Ce qui ne les empêche pas d’assurer de bons appuis et permettent une bonne propulsion vers l’avant. Plus l’allure est vive et plus elles se font oublier et c’est là où c’est très fort. Car les séries s’enchaînent et on ne souffre pas. J’ai ressenti la sensation de traîner mes chaussures avec d’autres modèles mais ce n’est pas le cas avec les Hitogami. Elles donnent cette impression de pouvoir aller plus loin dans l’effort sans trop faiblir. La forme du moment y est aussi pour quelque chose mais il n’empêche que la légèreté et le profil du modèle expliquent aussi ce ressenti.

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Mais attention, comme lors de la première séance d’essai sur bitume, il faut être concentré sur sa foulée car on peut vite subir physiquement l’énergie de cette chaussure. Et d’ailleurs on est vite rappelé à l’ordre si on ne va pas chercher sur l’avant du pied. C’est donc un modèle à prendre très sérieux, idéal donc pour de vraies séances de travail et bien sûr lors de compétitions.

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Reste une dernière séance de test qui nous permettra de vérifier si cette paire de Mizuno est fiable de la longueur. A suivre…

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Marcher sur les sommets

Un de mes amis Facebook a fait part récemment de son intention de parcourir les Pyrénées d’Est en Ouest. Un beau projet qui m’a fait penser à une lecture que j’ai fait au début de l’été : Journal d’une traversée des Pyrénées de l’Atlantique à la Méditerranée de Romain Da Fonseca.

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Je sors un peu des sentiers battus que sont la course à pied et le trail mais je ne pense pas m’égarer en évoquant la randonnée. Les intentions sont les mêmes : se sentir libre, profiter de l’environnement qui nous entoure, revenir à l’essentiel, se lancer un défi, aller à la rencontre de soi, méditer. Marcher ou courir c’est aller où on veut sans aucune contrainte.

Romain Da Fonseca est un homme de montagne. On pourrait même dire qu’il a été forgé dans la pierre. Ce livre est le journal qu’il a tenu lors de sa première traversée (car depuis il y en a eu une autre) alors qu’il n’avait que 19 ans. C’est dire l’amour qu’il porte à ces sommets pour se lancer si jeune dans cette aventure. Même si dans sa tête son souhait était de vivre seul cette longue marche, la raison l’a poussé à se faire accompagner d’un homme expérimenté, du moins sur une partie du tracé…

Car cette aventure prendra une autre tournure. Romain va prendre son envol durant ce parcours. Peut-être trop exigeant, transcendé par les différentes étapes qu’il franchit sans difficultés, orgueilleux ou bien trop égoïste pour partager cet exploit, il terminera seul. Par moment, je le trouve dur avec son compagnon de marche. Il est vrai que lorsque l’on partage ce type d’aventure, il faut être sûr de celui qui vous accompagne. Le choix du duo n’était peut-être pas le bon. En faisant cette remarque, je ne cherche pas à vous détourner de ce récit qui se lit très facilement mais par moment la personnalité de Romain peut paraître antipathique. C’est peut-être lié à son jeune âge. Mais en introduction, il s’en explique. Avec davantage de maturité il ne raconterait pas les choses de la même manière ou le même ton. Il a le mérite de ne pas tricher et ce livre est le journal qu’il a tenu tout au long de la traversée, son refuge le soir venu après une grosse journée. Chaque « chapitre » est une journée passée dans les Pyrénées que l’on découvre ou redécouvre.

Alors pour ceux qui ont en tête de s’aventurer dans une traversée des Pyrénées je les inviterai à poser ce livre sur leur chevet en attendant que le jour du départ soit arrivé.

Le site de Romain Da Fonseca est à visiter ici.

Les photos de sa traversée sont à regarder .

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Mizuno Wave Hitogami 3 – séance 1

Tout juste rentré d’un run au soleil levant, je prends le temps de rédiger à chaud (et encore suant) mon retour d’expérience de cette paire de Mizuno Wave Hitogami 3.

Mes premières impressions sur tapis sont confirmées sur route : c’est de la bombe.

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On apprécie d’abord leur légèreté et le chaussant. Leur profil fait penser à des chaussures de pistes. Elles sont très affinées et très profilées. Un drop de 9mm est annoncé sur le papier mais il ne se fait pas sentir, c’est même étonnant. Le seul reproche que l’on pourrait faire, porterait sur les lacets qui font un peu cheap.

Mizuno wave hitogami

Sur le terrain, pas question de faire des sorties pépères avec ce genre de chaussures. Si l’on veut profiter de toutes leurs qualités il va falloir mouiller le maillot et mettre de la vitesse. Si on reste sur des allures de croisière, les chaussures s’ennuient et nous avec ! Mais dès que ça accélère, elles répondent immédiatement et ont tendance à renvoyer vers l’avant. Et on oublie vite que l’on a des chaussures aux pieds.

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Qui dit vitesse dit prudence. Je ne dis pas que vous n’allez pas respecter les limitations mais il ne faut pas se laisser emporter dans l’euphorie. J’entends par là, ne pas aller vite au détriment de la technique, car ce modèle en demande. Il faut surveiller sa foulée sinon elles peuvent s’avérer traumatisante à la longue. Il va falloir griffer dans les phases rapides et ne pas s’endormir sur le sol. Ce n’est pas la chaussure qui s’adapte au coureur mais l’inverse sur ce modèle.

Reste à voir sur piste ce qu’elles ont sous la semelle. Je suis curieux de les découvrir sur des séances de fractionnés. Ça risque d’aller vite. Et puis je vais découvrir si elles tiennent la distance et la durée. Je crains que sur sorties longues, au-delà du semi, elles trouvent leur limite. D’autres impressions à lire dans un prochain article. A suivre…

Réveillez le tigre qui est en vous !

Réveillez le tigre qui est en vous !

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Sur le port de La Rochelle, y’a des ma-ra-tho-niens qui courrrrent ! (sur un air de Brel !)

Je me devais d’écrire un récit de ce marathon de La Rochelle parce que cela va rester un très beau souvenir sportif. Pourtant cela aurait pu être le pire au vu de ma préparation ou plutôt ma non préparation : un mois de septembre vierge et des mois d’octobre et de novembre légers comparés aux six premiers mois de l’année.

Mais il était écrit que ce week-end devait être beau à l’image de la météo. Plein soleil sur La Rochelle. Des conditions idéales pour profiter d’un parcours plutôt roulant. Ce week-end était surtout réussi car j’étais en bonne compagnie. Prévu de longue date ce marathon était l’occasion de partager un moment de sport entre cousins. Et c’est dans ces moments de fraternité que le sport est encore plus beau et fort.

Le plus dur reste à faire marathon la rochelle run store

Le plus dur reste à faire

Belle brochette marathon la rochelle run store

Belle brochette

Alors il est vrai qu’Aymeric n’a pas eu droit à sa bière pré-course mais il est arrivé au bout de son premier marathon avec la manière, en passant par-dessus les murs qui se présentaient à lui. Son chrono : 3h47. Je dis chapeau bas l’artiste.

Et puis il y a les deux fusées du clan : Romain, mon champion préféré. Il ne cesse de faire sauter ses records et cette fois-ci, il lui a mis une claque : 3h09. Je courbe l’échine pour lui faire part de toute mon admiration. Et puis il y a le petit jeune, l’insolent, celui qui a encore du lait au bord des lèvres : Clément. Un an de course à pied dans les pattes, une Saintélyon en relais, une course dans la neige (quelle idée !) et un premier marathon à Paris. Le CV est léger mais à La Rochelle il a mis tout le monde d’accord : 3h08. Trou du cul !

Et puis il y a moi et mes 3h27. Nouveau record à la clé ! Inespéré et tellement apprécié du coup. Mon deuxième marathon et je fais mieux que le premier qui m’avait déjà offert un joli chrono. Mais à la différence de celui-ci, le marathon de La Rochelle s’est parfaitement déroulé. Je ne pouvais rêver un meilleur scénario car j’avais un souhait pour cette nouvelle expérience: ne pas souffrir. Ce fut le cas. Je me suis lancé au coup de feu sans vraiment savoir sur quelle allure partir alors je me suis laissé porter, tirer par le meneur d’allure 3h30 (sas que j’avais choisi il y a quelques mois en espérant une bonne préparation). Je fais un premier semi à la sensation en essayant de caler mon allure, d’être le plus régulier possible. Je suis entre 4’50 et 5′ au kilo. Le meneur d’allure a choisi d’être plus rapide sur cette première boucle.

Une fois la ligne du semi franchie et un premier contrat rempli, je sais que la course démarre à ce moment là, qu’il  faut tenir cette allure jusqu’au bout pour espérer 3h30. Et puis si ça ne tient pas et bien tant pis, j’accrocherai les 4h, ce qui est déjà un bon chrono sans la préparation. Les trois kilomètres qui suivent le semi sont durs. Mentalement je crains déjà les 35km, la barre où j’ai craqué lors de mon premier marathon. Mais au 24ème kilomètre, une énergie nouvelle m’envahit. J’ai l’impression qu’une nouvelle course commence. Je rattrape le meneur d’allure que j’ai toujours eu en ligne de mire sans jamais le dépasser. Il ralentit un poil son allure et se cale sur 5′ au kilo je pense. Mais moi je continue à descendre un peu et creuse l’écart assez vite. Le moral est au beau fixe comme la météo. Le cœur ronronne, les jambes tirent un peu mais elles sont prêtes à me rendre service. Les kilomètres passent, les gels au goût cola s’enchainent et je me sens transcendé, ça sent bon le chrono. Je pense à la famille, à l’exploit sportif que je peux me prouver, à Runstore pour qui j’ai envie de mouiller le maillot et à l’équipe qu’il y a derrière. Je ne suis pas un champion mais je peux me surpasser de la même manière. Le 40ème kilomètre est derrière moi, il reste 2 km, je suis sous les 3h30, c’est cadeau ! Je profite des derniers mètres, du tapis bleu, de la ligne d’arrivée. Je l’ai fait !

Ce marathon aura une saveur particulière. Voilà un port où je jetterai l’encre une nouvelle fois avec plaisir. Merci Runstore pour la confiance et les encouragements, merci les cousins car c’était important de partager ce moment là !

Beaux comme des camions marathon de la rochelle runstore

Beaux comme des camions

Le dernier ravitaillement marathon la rochelle runstore

Le dernier ravitaillement

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Pour de l’aligot

Parce que ça compte l’aligot.

Flashback. Deux ans plus tôt à mi-parcours de la Sainthé’ je dis à Cédrik qui continue d’avancer,  au fond de la vague, une belle entorse à la cheville attrapée au 30ème : « Qu’est ce que tu en dis ? On devrait faire Millau ! ». Mauvais timing, insultes. Ok j’ai pas choisi le bon moment. Mais voilà, la graine est semée. Elle n’a plus qu’à germer. Deux ans.

Quelques séances d’entrainement, au top physiquement. La tête et les idées claires. Serein. Je sais pourquoi je suis là et j’en ai envie.

Nathalie (mon épouse) qui m’a déjà accompagné à vélo contre toutes les dispositions règlementaires sur le marathon de Reims et celui du Mont Saint-Michel, sera mon suiveur. Officielle. Dossard. Ravitos légitimes. Elle est ravie. Dans la course. En vrai. 100 bornes à vélo avec son panier sur le guidon pour porter mes bidons. Je l’aime. Y’a pas de doute la dessus. Pas plus à cette occasion parce qu’elle me supporte. Pas moins, juste comme ça. Je l’aime.

Au départ je rencontre Laurent. « Le Boss » en vrai. Première fois. Bonjour patron. C’est très sympa. On discute et du coup il ne part pas devant. Désolé, je ne me suis pas rendu compte de ça. Je profitais déjà de tout ce que cette course m’avait fait comme promesses : rencontre, aventure humaine, dépense physique, contrôle, plaisir, mental, préparation, préparatifs.

millau-1 Et puis c’est parti, il est 10 heures du matin. Restent 100 kms. Il fait très beau. Les premières foulées déroulent tranquillement. Pas d’affolement. J’ai décidé de partir en Cyrano : 10 mn de course suivi d’une minute de marche. Et on recommence. Je dois boire aussi à chaque phase de marche. Dès le début.
On traverse le premier village au 7ème km et à la sortie, il y a une haie d’honneur. Les suiveurs ont garé leurs vélos en épi de chaque côté de la chaussée. Il y en a sur près d’un kilomètre. C’est génial. Vivant.
Je retrouve Nathalie. C’est top. Il fait beau mais je vous l’ai déjà dit. Ce sera comme ça toute la journée. Soleil et grand ciel bleu. Pas de vent.
Les kilomètres s’enchainent. Pas de routine. Du plaisir. La première partie du parcours est une boucle pour faire le marathon. Aveyron et Lozère, les paysages sont superbes et le parcours varié et roulant. Idéal pour entrer dans l’épreuve.
La route est coupée à la circulation. Quel confort. Au passage du semi une petit bosse se franchit par quelques lacets, j’adore.

Cédrik n’est pas de la partie. Je sais qu’il nous surveille de loin. Petit coup de fil, c’est bon de partager avec son pote.

Retour vers Millau, facile. Le marathon est fait. Les jambes continuent de dérouler sans peine. Dans la tête c’est curieux. Je m’étais dit que la course commencerait vraiment à partir du passage du marathon mais dans la tête, finir le marathon c’est finir la course habituellement. Il me faudra quelques bornes pour me « remettre dedans ». Sortie de Millau, maintenant il s’agit de faire l’aller retour par Saint-Affrique. Ca démarre par une sacré montée qui nous emmène sous le Viaduc. C’est mythique, c’est beau. On a le soleil juste en face, il fait chaud et c’est magnifique. Tout va bien.

Autour du 60ème, on croise le premier. Il a 25 bornes d’avance sur nous. Respect. D’autant qu’on continue d’avancer et que le deuxième n’est toujours pas là. Quelle avance !
Quelques kilomètres plus loin on croise Laurent, j’ai pas compté mais il est dans les 15 premiers. Whaou !

millau-2Montées, descentes, le parcours laisse peu de répis mais on ne s’ennuie jamais. Passage à Saint-Affrique, une soupe, demi-tour. A partir de maintenant on croise ceux qui nous suivent. Ils nous félicitent, on les encourage. Belle journée et bel esprit. Jamais vu ça sur le bitume. Mêmes bosses, mêmes descentes mais dans l’autre sens.

Les étoiles se lèvent et nous guident. On savoure chaque instant. On partage chaque moment. Tout va bien. On remonte vers le nord. La nuit tombe doucement. L’ouest sauvage est sur notre gauche. Au 82ème je tombe dans une embuscade : Indiens ? Cowboys ? Une flèche ou une balle ? Je ne saurai jamais mais je suis touché au genou. Douleur immédiate, fulgurante, qu’il faudra gérer ensuite.
Petit conseil : ne prenez ni balle, ni flèche. Ça fait mal !

82 bornes sur un nuage. Extraordinaire. Mais là, j’ai mal. Coup de fil à Cédrik. Soutien, encouragements et le temps passe, comme les kilomètres.

On continue après massage et glaçage. La kiné me trouve bonne mine. C’est sympa et réconfortant. Même si j’ai mal. J’essaie de courir mais ça veut pas. Tant pis, il reste 18 km puis 17 puis… Je compte, je râle, je recompte. En gros il me reste 50000 pas à faire pour franchir la ligne. J’espère encore arriver le jour du départ, avant minuit, tout simplement.
Panneau 90 km. Photo, sourire. Qu’est ce que c’est 10 km ? On continue. Nathalie est bienveillante. Merci.
Coup de fil à Cédrik. C’est comme si t’étais là. Merci mon ami.
Je vais doucement mais j’avance.
Je calcule, je recompte. Pour minuit ça ne passe plus. Ca ne passera pas.

On continue et on repasse sous le Viaduc. Il est éclairé et c’est magique. Millau est en bas. Les lumières de la ville nous appellent. On arrive. Nathalie pose son vélo et on passe la ligne ensemble. Contents. 14H09. On est déjà demain. On est 100 bornards. On l’a fait.

millau-3Coup de fil à Cédrik. Si on ne partage pas, ça ne compte pas.

Demain c’est aligot ! Ça compte l’aligot.

A qui le tour ?

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Test Evolution Trail Vest Instinct par Gaël

J’ai eu l’occasion de tester cette semaine la veste hydratation d’Instinct, nouveau produit chez Run Store Bordeaux et en ligne sur trailstore.fr.
Le test a été pour le moins concluant.
Au premier coup d’oeil, la veste hydratation de la veste qui est née en France comme indique l’écusson possède un sacré look. Un côté gauche vert et un côté droit noir on peut dire qu’ils ont vu juste pour le style. Mais on n’est pas là pour avoir la classe sur les courses mais pour avoir une veste hydratation des plus performantes.

decomposition sac a dos evolution trail vest instinct

Ok, passons donc sur les caractéristiques techniques.
Tout d’abord, la veste est en mesh alvéolaire, autant vous dire que ça respire et que c’est agréable à porter, j’approuve même le test du sans tee shirt effectué cette semaine lors d’une sortie dans mes Landes natales. Ultra ventilée et légère la veste se fait facilement oublier grâce à un confort que j’avais rarement eu auparavant en courant avec ce type de produit : LIBERTÉ DE MOUVEMENT GARANTIE !
L’ajustement du sac se fait par un système de laçage accessible même en plein effort autant vous dire que l’on porte un sac conçu pour vous, ils ont vraiment pensé à tout les réglages que ce soit devant ou sur le côté. Même chargé, ça ne bouge pas car parfaitement adaptable à chaque situation.

Rangement evolution trail vest instinct

Côté rangement, les flasques se portent bien haut sur le sac avec juste un simple mouvement de tête pour boire, confort maximum effort minimum …
Deux poches en dessous des rangements flasques permettent de ranger barres et gels à foison autant vous dire que je ne vais pas mourir de faim sur ma prochaine échéance.
Dans le dos, 2 grandes poches verticales permettant un rangement optimal ou même la présence d’une poche à eau de 1 litre 500. Je ne vais donc pas mourir de soif non plus…
Une poche horizontale haute permet le rangement facile d’une veste de pluie que l’on peut attraper dès les premières gouttes, pratique et rapide ça nous permet de rester facilement au sec.
Une poche horizontale basse permet un max de rangement avec un max d’accessibilité, à vous d’y mettre ce qu’il vous plaira !
Coté bâtons, on n’est pas en reste, un système facile d’accès d’attache permet une prise en charge rapide de la veste des bâtons qui pourraient gêner certains d’entre nous dans les descentes ou sur le plat.

Pour conclure ce test, je dirais que la veste hydratation de chez Instinct est complète, adaptable et agréable. Proposant des solutions frontales et dorsales elle risque de devenir une des vestes hydratation des plus incontournables du marché !

Lien vers la page du site

Merci à Gaël pour son retour sur ce produit

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Retour aquatique d’un produit Trail:

Comme nous les demandons souvent, il y a quelques jours, nous recevions un retour produit intéressant pour les INOV8 X-TALON 212 d’un client internet. Et comme les retours sont utiles à tout le monde mais surtout aux passionnés, nous ne manquons pas de vous transférer le retour de Freddy et surtout les dernières aventures de ses INOV8 X-TALON212…

 » Il y a quelques semaines, j’ai acheté une paire de X Talon 212 – Inov 8 par internet.

Après plusieurs séances d’entrainements sur Biscarrosse et au pays basque (la Rhune, le sentier du littoral sous la pluie!), j’ai pu utiliser ces chaussures en condition de course sur le 40km du trail des Citadelles le week-end dernier.

Je suis très satisfait de mon achat : je voulais des chaussures légères, avec de l’accroche sans renier le confort et l’amorti.

Prochain test, le swimrun de la Costa Brava le 17 avril. »

Et du coup Freddy, cela a donné quoi ce swimrun?

 » Première participation ce week-end au Swimrun Costa Brava, un nouveau style d’épreuve alternant natation et course à pied sans changer de tenue.

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En binôme avec Aurélien, nous avons parcouru 22km le long de la côte pour arriver à Platja d’Aro après 3h13 d’effort. (7ème sur 52 à 22min des vainqueurs)

Pour la course à pied, 19km de trail, de promenades le long des plages ou sur des jetées caillouteuses (475m de dénivelé positif quand même!)

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Pour la natation, 3km dans une eau cristalline avec quelques belles vagues par moment (assez délicat quand il faut escalader ou se mettre à l’eau sur les rochers)

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Chaussé avec les X Talon 212 de Inov 8, je n’ai pas rencontré de difficulté pour la course à pied et les franchissements et aucun gène pour la natation.

Une superbe expérience à revivre, assurément ! « 

Merci Freddy pour ces retours d’expérience et à bientôt sur les sentiers ou dans l’eau…

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Petit tuyau:

Cela se sait et se fait de plus en plus en plus mais voici le petit tuyau Trailstore.fr pour bien lacer vos chaussures pour un maintien optimal sans se faire mal.

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Après, comme on dit, les goûts et les couleurs… Mais moi j’adhère et je le pratique quotidiennement depuis longtemps maintenant!

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