New Balance Hierro v2 contre Saucony Pérégrine : le match

Après environ 300 km d’utilisation du modèle Hierro version 2 de chez New Balance, principalement sur sentiers techniques et caillouteux (calanques, Transgrancanaria, etc), voici mes impressions parallèlement au modèle Pérégrine de chez Saucony que j’ai utilisées toute la saison 2016 (dont UTMB, GRR …) .

Sans titre-1

Poids :

Avantage aux Pérégrine avec 30 gr. de moins par chaussure (251 gr. contre 281 gr. en 41 pour les deux modèles). Néanmoins je dois dire que je ne m’en suis pas vraiment rendue compte lors de mes sorties. Probablement que ces 30 gr. de moins des Pérégrine contribuent à ce qu’elles me paraissent plus dynamiques (cf ci-dessous).

Sans titre-3Sans titre-2

Ajustement aux pieds :

Avantage aux Hierro. Les deux modèles sont très confortables néanmoins les Pérégrine sont un peu juste devant pour moi ce qui a tendance sur ultra à me faire des ongles noirs. L’ajustement des Hierro est juste parfait pour mes pieds. Mon pied s’y sent parfaitement bien aussi bien en largeur qu’en longueur (note : j’ai le pied large). Si bien que dès ma première sortie je les ai utilisées plus de 4h dans les calanques sans même les avoir « cassées » avant.

Amorti :

Avantage aux Hierro. Les deux modèles ont un bon amorti néanmoins les Hierro présentent une semelle qui absorbe mieux les aspérités des terrain (cailloux, racine, etc). De ce côté elles me font penser aux Hoka Speedgoat mais en moins prononcé donc avec une meilleure sensation du terrain. Cet amorti sera parfait pour les courses techniques où le pied n’est jamais à plat (type Pierra Menta d’été, Echappée Belle, GRR). Par contre il n’apportera rien ou pas grand-chose par rapport aux Pérégrine sur les chemins roulants.

Dynamisme :

Avantage aux Pérégrine. L’amorti plus mou des Hierro vanté ci-dessus a comme contrepartie d’être moins réactif car plus absorbant (on court un peu comme dans du sable). Ainsi on perd en dynamisme mais sans pour autant être des sabots : on reste sur une chaussure assez dynamique. D’autre part j’avais un peu peur que l’amorti mou s’affaisse au fil des km sur un ultra mais je n’ai pas eu spécialement cette impression sur la Transgrancanaria. A noter néanmoins que je suis légère (51kg).

Accroche :

Avantage aux Hierro sur rochers mouillés mais avantage aux Pérégrine sur sentiers gras. La semelle Vibram megagrip est impressionnante sur rochers mouillés, aussi les Hierro tiendront mieux pour les courses en terrain rocailleux sous la pluie ou au lever du jour (rosée). Par contre elles ne sont pas faites du tout pour la boue : ça glisse et elles ont tendance à mal débourrer (entre autre à cause de crampons peu proéminents). Les Pérégrine ont le gros avantage de passer partout – terrain sec, rochers mouillés ou boue – néanmoins sans être idéales sur aucun terrain.

Sans titre-8

Longévité :

Match nul ? Dur à dire sur le très long terme pour les Hierro car je ne les ai utilisées  que 300 km mais en l’état actuel, elles n’ont pas bougé : ni la semelle, ni le mesh. On peut noter un écaillement de la semelle arrière mais ce n’est que de la peinture, donc seulement de l’esthétique. Pour les Pérégrine, je peux plus me prononcer puisqu’elle m’ont accompagnée toute la saison dernière : très rapidement, sur chacun de mes modèles, j’ai noté un décollement de la semelle à l’avant (cf photo). Néanmoins cela ne s’est pas accentué avec les km. A noter cependant que plusieurs fois ce décollement s’est pris dans des racines ou cailloux et m’a fait trébucher.

Sans titre-9

Conclusion :

Toutes les deux sont de bonnes chaussures selon moi. Les Hierro sauront satisfaire le plus grand nombre par leur extrême confort, notamment sur chemins techniques, tout en étant relativement dynamique. Les Pérégrine seront à préférer pour les coureurs à la recherche d’un peu plus de dynamisme et d’un poids un peu moindre.

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire