LFR: Journal d’une transition: S1, s2

Semaine 1, s2 :

Le réveil sonne…

Waw!!! Qu’est ce que j’ai mal aux mollets. En effet, la course pieds nus, cela donne mal aux mollets. Selon le livre, je ne devrais pas avoir mal aux mollets. Ces douleurs sont juste dues à de mauvais placements et une poulaine inadéquate au LFR. Par poulaine, comprenez cycle. Cycle c’est le terme utilisé de manière commune qu’on distingue en cycle avant (plutôt sprinteurs) et cycle arrière (plutôt fondeurs). Ici Solarberg Séhel parle de poulaine. Zut, elle doit pas être bonne mais comment le savoir et comment me corriger… Comme il est bien précisé dans le livre, l’idéal est vraiment de se voir courir! Alors à moins que d’amener son matos de journaliste à chaque sortie, le mieux est d’être accompagné d’un gars qui s’y connait. Car en effet, si le livre est relativement bien fait, accompagné de schémas et de textes clairs, il est selon moi, impossible de faire tout, tout seul. De plus, le livre doit être lu attentivement et au calme. C’est vraiment une lecture d’apprentissage pour laquelle vous allez devoir cogiter, réfléchir et visualiser. Car sur le net certains disent le livre facile. Ce n’est pas mon avis car il vous faudra très souvent aller et revenir dans le bouquin pour ne rien rater. Concernant la pratique, il faut vraiment quelqu’un qui vous observe et vous filme et le programme informatique qui fera de l’image par image histoire de voir votre course…

Et non, désolé, ce n’est pas moi… Selon le livre, tous les plus grands champions sont médio-pied… Krupicka, Mira Rai, Jornet, Gebre, Tergat…

A part cela, aujourd’hui je pars vers 6h15, New Balance 860 V5 aux pieds. Une bonne grosse paire de running classique. Un bon drop, un bon amorti de mousse gigantesque et un renfort pour la pronation…

Capture d’écran 2015-08-28 à 21.27.41

 

Selon le bouquin, l’évolution des runnings depuis les années 80 a fait beaucoup de mal aux coureurs à pied. La course est d’ailleurs le sport comptabilisant le plus d’arrêts suite à des blessures. La faute à ces chaussures qui nous font courir? Selon le livre LFR, indirectement, oui! Les ingénieurs des ces marques auraient pendant tout ce temps, conçu des chaussures destinées à combler les erreurs « naturelles ». Anti-pronation par ci, supination par là, renfort talon ici, mousse par là… Toute cette technologie aurait rendu nos pieds fainéants et fragiles. Peut-être, probablement même. Mais moi j’ai toujours suivi les conseils des personnes dites professionnelles et compétentes dans le milieu. N’aurais-je pas dû???

Selon Solarberg Séhel, la technique de course serait la première chose à faire avant devoir une paire de running. Peut-être serait-ce la base avant de commencer à acheter des chaussures… Et pourtant j’en ai fait des AR de technique de course…

Waw la foulée de mon idole de jeunesse… Gebre!!!

Bref, dans le livre il conseille de continuer avec ses propres running et je pars donc dans un roulement avec cette seconde paire, des NB. Mon talon est toujours un peu raide malgré le baume de tigre. 15 à 20 minutes d’échauffement et je me déchausse enfin. Le bonheur!!! Les foulées dans la fraîche rosée sont un pur bonheur. L’herbe caresse ma plante des pieds. Par moment je ressens un caillou, un morceau de bois mais rien de douloureux même si je suis persuadé que tout cela renforce ma plante des pieds. A ces instants, je ne ressens pas la moindre gêne dans mon talon. C’est positif mais ma poulaine n’est pas bonne. J’essaye de ne pas y porter attention et me concentre sur le haut du corps. Buste bien droit, regard horizontal, mouvement des bras et fréquence des foulées. Dans le livre il conseille une fréquence de 22 appuis pied droit pour 15 secondes. C’est un minimum pour du LFR. Je suis à 23, 24… Les sensations sont bonnes mais lorsque je remets les chaussures, c’est moins le pied 😉

La suite dans deux jours…

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Une réponse à LFR: Journal d’une transition: S1, s2

  1. Yin dit :

    J’ai noté aussi quelques raideurs au niveau de mon mollet gauche en pieds nus. J’ai constaté que côté pied gauche j’avais tendance à « sur-amortir » avec le mollet pour adoucir la prise de contact avec le sol et que j’osais moins faire toucher le talon. Côté droit le talon vient se poser sur le sol plus franchement après l’avant pied et je n’ai aucune douleur ou raideur à signaler.

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