Semaine 1, séance 1:
Le réveil sonne. Comme depuis longtemps maintenant les deux premiers pas matinaux m’offrent un léger rappel. Ce n’est plus une douleur mais je ressens quelque chose…
Habillage léger, j’enfile mes asics fuji trabucco, comme d’habitude. J’avais pris cette mauvaise habitude de courir toujours et toujours en trabucco et ensuite fuji trabucco. D’après le livre, il faut varier l’utilisation de ses paires de chaussures. C’est ce que je m’attacherai à faire dès la prochaine séance.
Durant les premières foulées, je sens directement une douleur au talon droit. Ce n’est pas une douleur similaire à celles que j’ai déjà pu avoir. Je préfère donc dire gêne ou raideur. Pour les quatre séances de cette première semaine (je cours un jour sur deux), je me fixe des séances progressives de 30 à 40′ de footing avec au milieu, 10-12′ de course pieds nus sur terrain souple.
Selon le livre ce sera suffisant. Pour moi c’est comme si je n’avais jamais couru. Je veux reprendre la course comme si j’étais un débutant. La transition tombe donc à pic. Comme un nouveau départ.
Au terme des 15′ d’échauffement, je passe en mode pieds nus…
Il est très tôt et mettre ses pieds sur une rosée matinale est une superbe sensation. Lorsque je faisais de la piste, j’ai souvenir de 10′ de recup à la fin des séances. On tournait alors sur le stade de foot niché au coeur de la piste. Ces sensations et ces échanges agréables avec les copains me reviennent à l’esprit.
Comme le dit le livre et comme je peux le vérifier rapidement, dès que l’on est en pieds nus, on court médio-pied, c’est une évidence et inévitable. Cependant, je crois que ma foulée classique footing est une médio-pied depuis toujours. Là où je pense « pêcher », c’est lorsque j’accélère. Ma foulée devient involontairement une attaque talon car je vais chercher loin. Selon le livre LFR, c’est une erreur, il faudrait avant tout s’attacher à avoir une certaine fréquence. Cette première séance sonne comme un essai concluant tant le plaisir de courir pieds nus pris est grand… Durant ma course pieds nus, aucune douleur au talon. D’ailleurs, lorsque je remets les chaussures, j’ai comme une gêne, un poids lourd à porter, une sensation désagréable. Lorsque je remets ma chaussure je sens comme un petit truc indescriptible. C’est étrange…
Demain c’est repos.
Je partage ces sensations agréables en recul pieds nus. Et aussi les pieds lourds quand je remets des chaussures. La description de la nécessité d’augmenter la fréquence est très juste et deviendra vite évidente. C’est ce qui me perturbe le plus pour le moment. Pour ma part je suis passé aux minimalistes sur reprise après blessure. Bonne transition à toi.
Salut Eric,
Merci pour ton commentaire et surtout au plaisir de te croiser un jour 😉 Mais Trailstore est vaste géographiquement… N’hésite pas non plus à nous faire part de ton expérience. La richesse est dans la diversité des expériences. Malheureusement pour moi, je reprends en ressentant encore cette fichue blessure mais je ne peux plus rester sans courir. J’y vais donc mollo… Je suis surtout perturbé par mon cache arrière et ce trajet de pied que j’ai du mal a ressentir et analyser. J’ai un peu plus facile avec la fréquence, l’appui et le haut du corps. Au plaisir de te lire…
Jey